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Eternel recommencement. Pfff.

Je ne sais pas si vous êtes comme moi. Mais plus j'avance en âge (et quel âge), plus le fait de répéter et encore répéter les mêmes gestes me lassent.
Et surtout concernant tout ce qui a trait au ménage.
Refaire encore et encore la lessive. Plier et encore plier le linge. Réfléchir et encore réfléchir aux repas. Refaire et encore refaire la liste de commissions. Ramasser et encore ramasser des chaussettes. Aspirer et encore aspirer. Ranger et encore ranger l'entrée. Nettoyer et encore nettoyer les WC. Je suis heureuse d'une chose. C'est qu'un jour, ça s'arrêtera. Je ne pourrais passer l'éternité ainsi. C'est tuant. (mais comme ce serait l'éternité, on pourrait même pas se consoler avec ça, bref.)

Aujourd'hui, je suis dans cet état d'esprit.
Je devrais passer l'aspirateur. Oh oui, je devrais. Pas envie.
Oh, pis je dois me laver les cheveux. Pas le choix. Vaut mieux.
Il faut vraiment que je fasse cette sauce bolognaise, sinon viande hachée fichue. Oui. Il le faut.
Ce linge, tout ce linge à plier, à préparer, car Manana 2e fera le repassage (au moins ça, j'y échappe, et cela permet à Manana 2e d'arrondir ses fins de mois).
Ohhhh, pis toutes ces chaussettes noires (oui, quasi toutes des noires !), à remettre en couple, là, dans ma corbeille à linge... franchement, jouer au mémory, là, "droit" maintenant, ça me tente pas vraiment. Pfffff. Et avec les années, la difficulté s'accroit. Mémecs (3 donc !) ont la même grandeur de pieds ! Joie.
Tiens, des chaussettes qui traînent... oh pis mince, elles ne vont pas s'en aller miraculeusement. Elles peuvent attendre, y en a même d'autres qui risquent de les rejoindre. Donc, autant les ramasser toutes d'un même geste.
Mes pires ennemies. 

Voilà.
Je devrais préparer l'école du dimanche. Là.
Et pis y a mon bouquin qui m'attend, il me tente, beaucoup.
Et pis voilà.
Une idée de post. Et me voilà devant mon ordi,  mon linge à cheveux bleu sur ma tête trempée. Ma viande hachée qui attend. Mon linge qui n'a pas bougé. Mon aspi non plus.
Et encore moins les chaussettes. Sales qui traînent. Ou propres dans la corbeille. La vie serait tellement plus simple sans chaussettes !!!! Tellement plus.
J'envie ces mamans qui vivent dans les pays chauds. Là, "droit"maintenant.
Une vie sans chaussettes. Le rêve !

Bon. Arrête de rêver. Retour à la réalité.
J'peux pas faire long. Mes cheveux sèchent sous mon linge et j'ai pas envie qu'on me regarde bizarrement cet après-midi au boulot, avec mes cheveux en pétard.

Le devoir m'appelle. Les devoirs.
(dire que mes Zados pensent qu'il y en a plus dès qu'on a notre métier. Hahahahaha !!!! (rire triste) )

Bon courage les mamans, pour ces éternels recommencement. (et ne mettons jamais les chaussettes en priorité, on risque de se gâcher la vie)

Le p'tit mot spi :

Apprenons à faire les choses avec joie, de toute façon on doit y passer, donc autant le faire dans la bonne humeur (je le dis à moi d'abord !) ! (et n'oublions pas : les chaussettes peuvent attendre !)

Tout ce que vous faites, en paroles ou en actions, faites-le au nom du Seigneur Jésus, en remerciant par lui Dieu le Père. Colossiens 3 : 17

Quel que soit votre travail, faites-le de tout votre cœur, et cela par égard pour le Seigneur et non par égard pour des hommes. Colossiens 3 : 23

Proverbes 31 : 10 - 31 : THE proverbe culpabilisant pour nous les épouses et/ou mamans ! Y a du job ! Je vous laisse juste le verset 27 (cliquez sur la référence si vous voulez en savoir plus, au risque de vous sentir nulle après, j'vous aurai avertie)

Elle veille à la bonne marche de sa maison, elle ne mange pas le pain de la paresse. 

Commentaires

Unknown a dit…
Ah cette lassitude qui nous envahit parfois ! Cette tentation si forte de ne rien faire, de laisser tomber, de jeter l'éponge et les chaussettes ! Oui, il faut garder courage en offrant tout au Seigneur mais en même temps, on peut mettre à profit ces instants de "paresse" pour prier, pour faire comme Marthe et Marie. Un temps pour tout sous le soleil. Quelquefois le devoir nous appelle, mais quelquefois c'est le Seigneur qui nous appelle en nous disant, peut-être : "Viens, laisse tomber les chaussettes un instant, et rapproche-toi de Moi. Tu n'auras pas perdu ton temps. Réjouis-toi". Accordons-nous ces temps où ne rien faire peut vouloir dire écouter, prier, méditer, se recueillir, reprendre des forces, puiser à The source pour repartir.Je me dis tout ça dans les moments creux et Dieu sait qu'ils sont légion !
Où en est ta publication au fait ? J'espère que c'est pour bientôt. Merci pour ce beau moment de réflexion. Amicalement Sarah, bises, Marie-Jo
Patricia Moser a dit…
Hello, j'ai bien ri et je confirme OUI c'est cool d'habiter dans un pays où il n'y a pas besoin de chaussettes! Merci de me l'avoir rappelé!
Meilleures salutations

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