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Affichage des articles du juillet, 2013

Camping

Notre monde n'est-il pas un vaste camping ? Je suis en vacances . Me sentant démunie après avoir lu avec avidité 7 merveilleux livres, j'ai commencé à observer où j'étais. C'était le moment. J'étais donc dans un camping . J'avais réservé moi-même, donc c'est sans surprise que j'ai réalisé que nous logions dans un bungalow. 33 m2. Pour 7 personnes  (on est complètement fou en vacances , pensais-je... quitter notre confort pour ça).  J'ai réalisé aussi que le ciel était bleu , que le soleil était là. Et qu'il faisait  chaud . Très chaud . Voilà pourquoi j'étais collante. Ok. Et j'ai commencé à regarder autour de moi. Tentes. Mobylhomes. Bungalows. Tous logés différemment nous nous côtoyons. Quelques jours. Dans les petites ruelles ça circule. Départ à la plage . Retour de la plage .  Là, je vois des jeunes fraîchement arrivés qui ont beaucoup de peine à monter leur tente. S ans aucune compassion , je ris. Là, de ma chaise longue

Les 14 commandements de mon été à moi

 (un pour chaque jour de mes vacances) Petit exercice pratique de 2 minutes avant de le faire en vrai ! 1. La plage, les vagues et le sable j'apprécierai  Ah ben oui... en pensant 1/4 de seconde à ceux qui continuent de bosser 2. Dans la mer m'y baignerai  Entièrement même si c'est en-dessous de 25°C 3. Chaque poil traquerai  Je parle des miens seulement... bien sûr 4. Ma Bible je méditerai  Même si c'est bizarrement plus difficile de prendre le temps en vacances... 5. Aux écrans me désintoxiquerai  I-Phone éteint. Point. Aïe. Challenge. 6. L'heure qui tourne oublierai  Petit truc, ne pas mettre ma montre. Na. 7. Grasse matinée je ferai Jusqu'à 9h = grass mat ! 8. Le temps pour ma famille je prendrai Pour jouer à des jeux de société, rigoler, faire la folle et glander 9. Sur le ménage mes yeux fermerai Ou je mettrai les enfants sur le coup 10. Photos de famille je ferai  Matin-soir à la plage, en gérant les récalcitrants-râleurs-pas-mot

Moi : boulot. Eux : vacances. Ou : une histoire de mammouths.

Me voilà tiraillée. Ecartelée. Dans les tripes. Là. Bien au fond. Dans le tréfonds de moi.  C'est les vacances. Tant attendues. Mais pas les miennes. Juste celles de mes enfants. De mes trois petiots. Mon aînée, pas de vacances. Mon mari, pas de vacances. Moi, pas de vacances. Bien au contraire. Déjà que ça m'était dur de laisser mes petiots seuls 1 heure ou 2 à la maison quand je travaille et quand ils ont l'école  (mais je m'y suis fait voyant leur joie d'être... sans moi) , là je les laisserai seuls, quand moi je remplacerai en partie une collègue qui a bien besoin de ses vacances (après, c'est moi. Na). Ce qui augmentera mon taux d'absence de la maison de 2 à 3 jours par semaine. Eh oui, dans un hôpital, y a toujours du boulot. C'est comme ça. Me voilà donc écartelée. Tiraillée. Pas bien dans moi. Et j'analyse. J'analyse ce fait. Pourquoi, moi, je le suis ? Et pas mon homme, laissant seuls lui aussi ses, tout-autant-les-siens-que-les-m