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Articles

Affichage des articles du 2015

Nouvelle année.

Une nouvelle année toute neuve va commencer. Celle-ci sera bientôt balayée, oubliée. Jetée comme une vieille chaussette par un adulte  (ou une chaussette sale dans la chambre de mes ados). On efface tout. Et on recommence. En mieux. Fini de manger trop de chocolat (ça fait rétrécir les jeans en plus) , de perdre patience avec mes enfants (il n'y a aucune raison valable) , de s'énerver contre les manies de mon mari (il n'a pas de manie, et moi non plus) ou de me comparer aux copines (je suis la meilleure de toute façon...) . Cette année, nous serons parfaites. Promis. Mais même en faisant tous les efforts possibles... tout n'est pas entre nos mains. A ce qu'il parait. On se souhaite mutuellement une année pleine de paix, la santé, et une année bourrée de surprises (belles !) . Oui, mais on a beau souhaiter... Si j'avais la faculté de savoir tout ce que je vivrai cette année, et mes enfants, et tous ceux que j'aime... Je saurais si Fiston 1

Sonnette vs Ecouteurs

J'étais tellement contente, fière d'avoir trouvé THE solution pour ne plus m'égosiller à l'heure des repas. Pour en savoir plus, c'est ici Cela a marché parfaitement durant des mois. Moi qui pensais que c'était la solution parfaite... et ben elle commence a rudement se fissurer, ma solution. Donc, dès que le repas est prêt, le TING TING TING résonne dans mon sweet si sweet home. Avant (je dis bien avant), à la seconde, 3 paires de jambes au moins dévalaient les escaliers (mes Zenfants Zados étaient bien obligés de suivre). A peine le dernier TING avait-il fini de résonner qu'on était tous à table, gai, heureux, serein, joyeux de partager ce moment de paix et de convivialité, de rire et de bonté partagée, où la reconnaissance pour le repas goûteux et sa non moins fabuleuse cuisinière était bien présente. AVANT, c'était AVANT. (peut-être ai-je tendance à embellir quelque peu mes souvenirs, mais voilà, humaine je suis, humaine je resterai). A pr

Quel monde laissons-nous à nos enfants ?

Voilà la question qui nous tient aux tripes, à nous, parents d’Europe, depuis 1 semaine. Déjà avant, parfois, cette question nous venait à l’esprit. Déjà avant.   Mais depuis cet horrible vendredi, cette question nous hante. Oui, l’horreur peut arriver vers chez moi, peut toucher ma famille, mes amis, moi-même. D’un coup, la peur monte en nous. Ceux qui clament haut et fort « Même pas peur », je ne les crois tout simplement pas. Comment ne pas avoir peur de l’horreur qui peut survenir n’importe où, n’importe quand, à n'importe qui ? En quoi, en qui, ont-ils confiance pour proclamer « Même pas peur ? ». Peut-être encore se disent-ils  que c’est seulement pour les autres ? Ou ont-ils foi en l’humain ? Mais l’humain est capable de tout ! Alors ils ne peuvent qu’avoir foi en quelqu’un de plus grand qu’eux ?!? Voilà que les habitants d’un pays laïc, clament haut et fort depuis lors de prier. Incroyable. Ceux à qui il ne fallait souvent même pas parler de Dieu avant vendredi,

Il y a des jours comme ça...

Il y a des jours comme ça, où on se pose pas mal de questions sur son état mental. Pas sur celui de l'autre, mais sur le sien.  J'en rigole, un peu, avec une pointe d'inquiétude. Voyez plutôt : L'autre jour, dans mon supermarché préféré, je remplis, comme d'hab, mon caddie, tout en zieutant du coin de l'oeil les décos de Noël - seulement pour essayer de me faire à l'idée que c'est déjà le mois prochain, je vous assure- , puis en me focalisant sur les actions, ... comme d'hab, quoi. Et le caddie se rempli au rythme de mes trouvailles, au rythme de ma liste aussi.  Pour mieux virevolter dans les étalages, je laisse un instant mon caddie quelque part - en lui expliquant bien que je veux le retrouver à sa place- , cherche quelques menus choses oubliées, puis je repars, caddie en main, ohhh, c'est vrai, encore ça, on en a plus, et du pain, et du fromage, et encore ci... machinalement j'entasse. Comme d'hab. Mon regard tout à coup se

L'aventure ? C'est AVANT le départ.

Je fais les bagages. Demain, on s'en va de par l'air, passer du temps avec Manana 1ère.  Depuis 9 mois, on ne l'a pas vue. Je fais les bagages. Comme ça dit, ça parait simple. 4 mots à peine.  Mais pour moi, il faut vraiment une super motivation au bout pour que je m'y mette. Et là. Elle y est. Tout au bout. Je la vois. Elle est énorme ! (pas Manana, hein ! Je parle de la motivation là) Mais je déteste faire les bagages. Penser à tout. Ne rien oublier. Répéter et encore répéter à mes Zenfants à moi ce qu'ils ne doivent pas oublier. Les énerver. Leur dire 10x de ranger leur chambre. Ramasser les chaussettes qui traînent . Les énerver. Le faire sois-même. Passer l'aspirateur partout. Ajouter encore vite ce pull dans ma valise au cas où.  Compter le nombre de sous-vêtements et réaliser que ce sera serré. Réaliser la veille que pour deux semaines nos Zados n'auront pas assez de rechange (surtout si pour une fois ils appliquent ma théorie).  

Réflexions sur... le destin.

Voilà quelques petites phrases ci-dessous, entendues autour de moi, énoncées avec foi par des personnes qui ne croient pas forcément en... Dieu.  Etonnant non ? Mais alors... foi en quoi ? Là est ma question. En italique ci-dessous, j'ai écrit la pensée qui me vient quand j'entends les dites phrases. Je crois au destin. - Ahhhhhh bon.... Et ? On est guidé.  - Mais par QUI penses-tu être guidé ? Quelle puissance intelligente ? Ca a été guidé. - Oui, super, mais par QUI ? Un être supérieur ? Il faut avoir confiance, tout se passera bien. - Confiance, OK, mais en quoi ? En la vie ? La vie est-elle douée d'intelligence ? Et la vie n'est de loin pas toujours rose, ce me semble. Le hasard fait bien les choses. - Ah bon, le hasard est doué de réflexion ? C'était son destin. - Ah bon, et là derrière, c'est QUI qui décide si sagement (ou pas, selon nous) de ce qui lui arrive  ? C'était son heure. - Ok, mais QUI l'a décidé ? Ça devait aller co

Moi. Faim. Dit-il.

Mon Nommamoi aime manger.  Mais comment, comment tu sais ça, toi ? devez-vous vous demander, curieu/x/ses. Voilà ci-dessous quelques indices que j'ai pu collecter au fil des années vécues avec lui (21 ans déjà) : - Le (contenu du) frigo l'attire tel un aimant, à toute heure du jour (et de la nuit quand il dort pas) - Si je lui demande comment s'est passé sa journée, il va probablement me raconter tout d'abord ce qu'il a mangé et ne saura plus que dire après.... (véridique) - Sur notre groupe wattsapp family, les seuls photos qu'il poste sont celles des différents plats qu'il mange lorsqu'il est au restaurant (pour partager sa joie ET faire envie aux deux autres mâles de la famille, nous les filles cela nous laisse totalement de marbre). - Il reluquera la viande qui est dans les assiettes des autres personnes assises à sa table, tout en mangeant la sienne (de viande, pas d'assiette, il n'en est pas encore là), en espérant que les

Bla-bla de (pré-)ados avec maman.

Voici quelques phrases cueillies  abattues sur moi par mes plus jeunes Zados au rythme de 2 par semaine environ, parfois plus, parfois moins.  La liste n'est de loin pas exhaustive. Mais elle vous met au parfum, de ce qui vous arrivera dans quelques temps à vous les mamans-de-mignons-petits-Zenfants-qui-voient-leur-maman-d'amour-parfaite-et-la-plus-belle-telle-une-princesse.  - C'est moche ta coupe , disent-ils avec des sourires narquois - Vous êtes adorables... répondis-je, l'air de rien. - Oh, mais c'est horrible tes yeux, ils vont chacun dans un autre sens, on dirait que tu louches ! dit-il, terrorisé, en me regardant  (j'ai toujours pas compris ce qu'il avait vu et j'ai préféré ne pas demander) - Et tu crois pouvoir supporter de jouer à des jeux pour + de 18 ans ?,  m'exclamais-je, intouchable. - Tu es vieille , dit-elle rayonnante - Je t'aime aussi , répondis-je Un jour où je lui demande gentiment ce qu'il a fai