Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du 2016

Xmas

Le terme Xmas est à la mode, vous avez remarqué ? Il est design. Pinterestable (si vous ne connaissez pas ce site où je perds du temps c'est ici ). Voilà quelques années que, gentiment, sur les décors de Noël, Christmas est remplacé par Xmas. Je trouvais vraiment sympa. Puis quelqu'un m'a dit qu'en fait, c'était pour faire de Noël une fête laïque. Effacer Christ. Le mettre sous X. Une fête X en plus. C'est tout.  Du coup, depuis, dès que je voyais un de ces X, même sur mon sapin de Noël, cela m'attristait. Déjà que la fête de Noël est noyée par un Avent fait de stress, de préparatifs divers (et imprévus) , de dépenses pour remplir encore plus nos panses et nos/leurs maisons, de factures remplissant nos boites aux lettres, de fatigue, de grisaille (pas pour nous, on est en-dessus de la peuf = brouillard). Nous en n'oublions même pourquoi nous courrons autant,... Outre nos activités habituelles toujours bien présentes comme tout au long

Erratum.

Depuis quelques temps, je sens les regards envieux  de ceux qui lisent chacun de mes posts,  posés  pesants lourdement sur moi. Et ça devient fort lourd. Ils s'imaginent que je vis une vie de rêve, toujours en tête à tête avec mon Nommamoi à midi, me réveillant la dernière dans une maison vide et sereine. FAUX. Oui, j'ai deux posts sur la conscience. UN : Nouveaux challenges ici   (le n°1) , DEUX : Au dodo ici C'est samedi matin. Voilà plusieurs semaines que je n'ai pas eu le temps de me mettre au clavier pour mes bla-bla habituels. Oui, j'ai une vie un peu foldingue ces temps. Je profite de l'absence de mon Nommamoi parti échanger quelques coups de raquette pour me réfugier au sous-sol, sur le mini-bureau de notre chambre à coucher, loin du bruit, de la lumière du dehors, du chenil et de ma descendance (mais parfois "ils" me trouvent, même ici) . En ce moment mes deux petiots sont encore sous les plumes. Fiston 1er joue avec acharnement de la g

Au dodo.

Quel bonheur (culpabilisant) , je me réveille gentiment, dans mon lit chaud et douillet. Duveteux.  La maison est calme. Super calme. Mes Zados sont déjà tous en train, sur le chemin de leur école ou du boulot. Et voilà plusieurs heures que mon Nommamoi bosse. Le pauvre (oui, j'ai un mari qui croule sous le boulot et qui est très trop matinal). Avant que vous imaginiez que je suis en train de faire la grass mat, j'aimerais juste vous spécifier l'heure : 7h.  Bref, sous la chaleur duveteuse, j'essaie de ne pas penser que les autres membres de ma family sont déjà au taquet depuis un bon moment. Car je sens la culpabilité qui force le passage, et qui veut me rejoindre. NON. Pour éviter d'être écrasée par cette culpabilité typique de mère-que-je-suis, je me souviens de ce temps pas si lointain où toutes les nuits durant des années...j'ai dû me lever pour eux.  Hein. Quand même. Nettoyer le vomi éjecté depuis le haut du lit à étage jusque sur le tap

A-dap-ta-tion

A-dap-ta-tion. C'est le maître mot de cette période de ma vie. Je m'adapte, nous nous adaptons. Verbe adapter à tous les temps.  En grinçant des dents ou pas. C'est selon. Combien on est ? Qui sera là ? Qui vient avec ? Ou pas ? Pourtant t'avais dit ? Ah ben non ! Pour finir ben oui. Ah t'es là ? Quelques menus exemples non exhaustifs : Qui sera là à manger ce soir ? Moi qui voulais me reposer tranquille, et Fiston doit répéter à fond sa guitare... électrique, au volume nécessaire sinon ça ne sert à rien... (ah bon ?) Elle vient manger demain. (1 heure avant : ah non, pour finir elle ne vient pas) Je pars en ville tout à l'heure avec elle (ah non, elle avait oublié qu'elle avait un truc) Nos Zados aimeraient venir en vacances avec nous mais à nos dates ça ne va pas pour eux. Quand je m'apprête à me mettre pour une fois devant la TV car je n'ai aucune énergie pour même tenir un livre... un de mes Zenfants a pris le devant. Une

Les jours sans.

Il y a des jours sans. Il y a des jours où je n'aimerais pas être maman. Où je me l'exprime à haute voix, découragée : "J'veux arrêter d'être maman !" Mes épaules s'affaissent... me voilà sans force, la larme à l'oeil. Il y a des jours sans. Où un ou plus de nos Zenfants ne vont pas bien. Moralement.  Où un ou plus de nos Zenfants alignent les mauvaises notes... Où un ou plus de nos Zenfants a des problèmes de santé... Où un ou plus de nos Zenfants n'arrive pas à se projeter dans l'avenir... Où un ou plus de nos Zenfants ne vivent pas sur la voie qui nous paraît juste... Où un ou plus de nos Zenfants n'expriment pas leur mal-être et ne se laissent pas aider... Où un ou plus de nos Zenfants ne sait plus nous parler autrement que par l'agressivité... Où un ou plus de nos Zenfants est de sortie et ne rentre pas à l'heure... Où un ou plus de nos Zenfants claque la porte de la maison,  coupe son téléphone por

Mes derniers mois de vie ?

Tout dernièrement, on m'a demandé si j'étais enceinte. YES. Euh, non, le YES ce n'est pas la réponse. C'est juste pour dire YES, on m'a cru assez jeune pour avoir un bébé. - NON , que j'ai répondu (hyper soulagée de ne pas l'être, en fait) J'ai eu un mois difficile. Des travaux chez nous, pour du mieux (avec de la poussière, du bruit, le fait de ne pas pouvoir vivre comme d'hab) En même temps, j'ai une espèce de gros ganglion-qui-n'en-est-en-fait-pas-un qui a poussé sous mon mandibule gauche, pour être précis. En une nuit. En même temps la pression, la pression de mon bouquin qui sortait bientôt et des soirées dédicaces prévues... quand j'ai jamais fait ça de ma vie. Ce GQNEPU (ganglion-qui-n'en-est-pas-un), gros comme un abricot d'après l'ORL, m'a donné la pétoche... J'ai tout vu dans mon esprit : l'annonce de ma mort prochaine, les traitements, l'hospitalisation, l'opération et la c

Prochaine dédicace !

Et si j'abandonnais ma famille ?

Il m'est arrivé d'avoir envie de partir sur une île déserte. Seule. Pour avoir la paix. Mais jamais j'avais pensé à la possibilité d'y abandonner toute ma famille, en partant avec le seul moyen qu'ils avaient de rejoindre le monde... et moi-même.  Loin de tout. Et surtout du wifi.  Paix. Calme. Silence. Lenteur.  Nature.  Voilà ce que nous avons vécu durant 18 heures  en famille.  Voilà des mois que nous avions réservé cette date pour dormir dans une cabane flottante... À 6.  Papa-maman que nous sommes avons voulu garder la surprise. Et ça a marché. Nos Zenfants ne savaient même pas que ce genre de lieu existait. Sur la route, ils avaient peur. Peur que ça ne leur plaise pas. Souci que les parents aient une idée bizarre. Encore une . Ne pas savoir, se laisser entraîner sans savoir où. Déjà pour eux le lâcher-prise n'est apparemment pas évident. Seule Manana 1ère était zen. Ou paraissait zen. Elle en a vu d'autres.  J'étais aussi

Il est là !

Il est là pour de vrai ! Je l'ai même touché ! Donc cette histoire était VRAIMENT pour de vrai ! Et il est choupinet comme tout !  Et c'est aussi grâce à vous les lecteurs de mon blog qui m'ont encouragée à continuer d'écrire par vos commentaires positifs ! MERCI ! En vente dans toutes les librairies, sur commande en tout cas, en France, Belgique, au Québec et en Suisse,  au prix de 25 frs ou 19.90 € Et ici : www.editions-pretexte.ch !

Mon sac à main.

Mon sac à main m'énerve. Il est trop lourd. Toujours. Et je n'y trouve jamais rien. Ou plutôt je fais des trouvailles inutiles, plus surprenantes les unes des autres, mais je ne mets jamais la main sur ce dont j'ai besoin lorsque j'en ai besoin.  Régulièrement ( non, pas quotidiennement, régulièrement veut dire tous les mois, ou deux mois, ou trimestriellement ? Bref, le temps passe tellement vite...) , je vide mon sac pour essayer d'y remettre de l'ordre. Je trie mouchoirs utilisés ou pas, billets de parking, de cinéma, bons périmés, j'y trouve des stylos qui ne sont pas les miens...  Je découvre un tube de crème pour les mains sans le bouchon (aïe !),  je remets la main sur mon bâton à lèvres que je croyais avoir perdu,  sur des pièces de monnaies et des jetons pour caddies, des bonbons contre les maux de gorge, et sur un antalgique un peu amoché... puis enfin, sur le bouchon du tube de crème pour les mains... Quand je retourne mon sac, je réagis

Autour de la table.

Nous voici tous à table. Autour d'un bon repas. Ou pas. Ou plutôt autour d'un bon repas pour certains, d'un bof repas pour d'autres. Mais c'est le même repas. Enfin, j'pense qu'vous avez compris.  Et ça discute. Et ça parle. Papa-maman écoutent. Ou essaient de se faire comprendre. Celui-ci coupe la parole à celle-ci. Ça discute dans tous les sens. Animation.  Puis Fiston 1er commence de discuter boulot. Il est en train de se former dans un EMS. Donc, dès qu'il amorce le sujet, Fiston 2e et mon Nommamoi, commencent à se crisper. Surtout Fiston 2e. Mon Nommamoi, d'un coup, s'envole au loin en pensée : il fait un effort de concentration sur sa nourriture ou sur des problèmes du boulot à régler. Ainsi, il arrive à faire abstraction, un moment en tout cas, du vécu du jour de Fiston 1er : nettoyage de diarrhée- de stomie- changement de poche urinaire- problème avec une personne qui urine dans des endroits improbables, qu'il faut nettoyer-

Bouquin-news : - 1 mois !

Reste un mois jusqu'à sa sortie, le 8 octobre 2016 ! Pour "fêter" ça, je vous dévoile la couverture ! Tadaaaaam ! A bientôt ;-) Sarah

Nouveaux challenges.

Tout change.  Après un été quelque peu houleux, notre vie ne reprendra plus comme avant... toujours moins de descendance présente à la maison... en temps, en nombre... Tout a changé. Tout ? Challenge number 1: se réhabituer à être à deux (fastoche !)  Cette année, nous voilà, mon Nommamoi et moi, jusqu'à 5x par semaine à se retrouver entre 4 yeux au repas de midi. Quatre yeux égal deux bouches. Donc deux bouches qui l'ouvrent. L'une après l'autre. On peut se reparler sans être interrompu, juste par la fourchette qui amène la nourriture et par le mâchage de l'aliment en question (on ne parle pas la bouche pleine, voyons), pendant ce temps l'autre utilise ses oreilles. Et ses yeux. Parfait. Mais un soir Fiston 1er a osé nous poser cette question, à moitié hilare, à moitié en souci,  qui nous a assommé tel un coup de massue : - Alors comment ça fait de se retrouver à deux comme des retraités ????? Le choc du dernier mot de la question en questio