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Affichage des articles du avril, 2016

Prendre de l'âge

Signification : subir les effets de la vieillesse C'est à chaque anniversaire que l'on prend de l'âge. Le temps passant, le poids des années se fait sentir. L'expression est souvent utilisée lorsque la vieillesse est visible ou que l'on constate une certaine maturité chez le sujet. www.linternaute.com C'est  une période où je suis entourée de personnes qui prennent de l'âge. Vous me direz qu'on en prend tous à chaque seconde et vous avez bien raison. Mais elles  ont l'impression de faire un grand saut dans l'âge suivant. Dans l'âge mûr. Subitement 30 ans. 40 ans. Aïe. Cela peut faire mal. Mal de réaliser qu'on n'arrive pas à freiner le temps qui passe. Que le temps s'écoule inexorablement. Nonchalamment. Sans une once de compassion pour nous qui en subissons les effets. Cette année je me retrouverai pile entre 40 et 50 ans. Curieusement je choisi 40 ans. Ah non, on peut pas ? Voilà que depuis peu je me suis faite ...

Quand on se retrouve à deux...

. ..ou trucs et astuces pour réapprendre à se connaître et à se (re)découvrir. Les Zenfants grandissant nous nous retrouvons de plus en plus souvent seuls... à deux.  Nous voilà donc seuls une soirée, ou une journée ou un week-end ou même parfois une semaine. Comme des vieux. Qu'on dit. Nous sommes peut-être pas seulement comme des vieux, mais réellement des vieux. Il faut juste qu'on s'habitue à l'idée. Nous nous retrouvons donc seuls.  Et après avoir vécu des années et des années avec toutes nos minutes et notre totale énergie   et attention tournées vers nos Zenfantszadorés, c'est pas toujours simple de se retrouver entre 4 yeux et deux cerveaux plus tout jeunes. Il faut apprendre à se reconnecter. À se remettre en Bluetooth. Vaut mieux car on pourrait vivre, selon les statistiques, encore 40 ans ensemble. Ou même plus. Bon il y a plus de 22 ans on n'était pas en Bluetooth car ça n'existait pas.  On était juste aimanté, qu'on pourrait d...

Du rire aux larmes

Il y a des périodes comme ça. Où mes larmes de tristesse et de crainte côtoient mes larmes de reconnaissance et de joie ! Le bonheur de voir la santé et le moral de Fiston 1er au beau fixe, le voir motivé pour les études, le voir accomplir ses rêves, après 2 années difficiles où on ne voyait pas le bout. La tristesse et la crainte face aux mauvaises nouvelles du monde, au désespoir des migrants, aux attentats et aux malheurs autour de nous.  La satisfaction au travail, dans les relations avec mes collègues, les patients. La peine que certaines connaissances arrivent au bout de leur parcours sur terre, ou souffrent de maladies ou de terribles histoires de vie. L'heureuse surprise de voir Manana 2e acceptée dans l'école tant espérée, après avoir cru que c'était raté ! Une place s'est libérée. Reconnaissance. Le manque, l'ennui qui devient plus fort, de Manana 1ère qui est partie vivre au loin voilà plus d'un an et demi.  L'impatience joyeuse d...

Sale-propre-sale-propre-sale...

Eternel recommencement. Mes Zenfants sont en camp. Pour monter une comédie musicale. Yehhh. Mon Nommamoi travaille. C'est le printemps. Alors j'attaque. Après avoir fait ma putze habituelle, et pendant que la machine à laver tourne,  j'attaque, armée de mes torchons, de mon aspirateur, et de mon énergie printanière, les trois chambres de mes trois Zenfants. Yehhhhh. Au son de la musique, je bosse, je sue, je tire les meubles, cerne chaque grain de poussière. Chaque miette, chaque papier d'emballage (divers et imprévus), chaque chaussette en boule, chaque reste de nourriture dans les tiroirs. Les vêtements sont triés, pliés, rangés.  Mon travail est entrecoupé d'onomatopées diverses : Ahhhhh... Ohhhhhh... Grrrrrr... C'est pas vrai... Arghhhhh... Heureusement que je suis seule.  Un panier par chambre se rempli de diverses choses à trier avec mes Zenfants à leur retour.  Les "zabipeutètropetizoutrotroués" et les "pourquoitugardeça...