Accéder au contenu principal

Quand on se retrouve à deux...

...ou trucs et astuces pour réapprendre à se connaître et à se (re)découvrir.

Les Zenfants grandissant nous nous retrouvons de plus en plus souvent seuls... à deux. Nous voilà donc seuls une soirée, ou une journée ou un week-end ou même parfois une semaine. Comme des vieux. Qu'on dit. Nous sommes peut-être pas seulement comme des vieux, mais réellement des vieux. Il faut juste qu'on s'habitue à l'idée.

Nous nous retrouvons donc seuls. 
Et après avoir vécu des années et des années avec toutes nos minutes et notre totale énergie et attention tournées vers nos Zenfantszadorés, c'est pas toujours simple de se retrouver entre 4 yeux et deux cerveaux plus tout jeunes. Il faut apprendre à se reconnecter. À se remettre en Bluetooth. Vaut mieux car on pourrait vivre, selon les statistiques, encore 40 ans ensemble. Ou même plus.
Bon il y a plus de 22 ans on n'était pas en Bluetooth car ça n'existait pas. 
On était juste aimanté, qu'on pourrait dire. 
Ok. Bon.

Si nous restons dans notre (sweet si sweet) home, il n'y a pas trop de soucis. Car nous apprécions  discuter sans être interrompu, ou sans devoir élever la voix pour recouvrir les rifs de guitare de Fiston 1er. Puis, quand nous avons échangé diverses nouvelles, nous vaquons à nos occupations : lecture, jardinage pour elle. Match de foot (ou tennis ou cyclisme ou...) à la TV et un peu beaucoup de boulot (pour le boulot) pour lui. Et par temps clément nous allons nous balader à deux. Main dans la main. Comme dans le temps. 
Ils nous arrivent aussi de sortir au resto. D'aller au cinéma. Ou de partir une journée faire une marche. 
Lors d'une marche à deux.
Ou bien une-deux fois par an s'en aller au loin pour un week-end ou une semaine. Un luxe.
Et là nous sommes des heures en voiture. À deux. Sans pouvoir nous occuper autrement qu'à regarder le paysage ou sa moitié. 
Et à discuter de notre quadruple descendance. Heureusement qu'on a explosé la moyenne helvétique car ça prend un certain temps pour en faire le tour. Puis discuter de nos vies persos. Puis quand on commence à parler de la météo.... Tadam !

A ce moment-là, mon Nommamoi  est  sur le qui-vive : "Mais qu'est-ce que Mafamamoi va encore trouver pour nous occuper ?"... 
Je sors de mon sac à malice... Mes outils anti-onsaitplusquoisedire !!!
Soit un livre. Sur le mariage de préférence. Je lis un chapitre et on répond aux questions à la fin de chaque chapitre ou simplement des questions que j'ai trouvées quelque part. 
Je garde toujours en réserve par chez moi quelques trucs et astuces pour ces occasions-là.

Et dernièrement j'ai trouvé la perle pas si rare en me baladant sur la toile : la potion magique pour retomber amoureux comme au premier jour (si si, le revoir parfait tellement beau et avec un humour incroyable, c'est possible !). 

C'est : 36 questions pour (re)tomber amoureux. (fastoche à trouver sur google)
Apparemment certains disent qu'il faut une heure pour y répondre (!), mais sur le site où je les ai trouvées,  ils ont mit 5h pour arriver à la question 15.  Donc y en a pour un moment.  Et en plus à la fin, c'est l'amour fou (presque) garanti !
Cela passe de : Aimeriez vous être célèbre et de quelle manière (2) ? A Comment définiriez vous votre relation avec votre mère (24) ? En passant par Y a-t-il quelque chose que vous rêvez de faire depuis longtemps (14) ?, (une p'tite aide pour les hommes qui liraient ce post, la réponse est : vous embrasser mon amour...)... Et par Dites à votre interlocuteur ce que vous appréciez chez lui (28) et Quelle serait la personne de votre famille dont la mort vous perturberait le plus (35)?...
Cela vous titille n'est-ce pas ? 

Voilà. Donc nous avons démarré les premières questions lors d'un voyage en voiture de 2 heures, après avoir discuté de tout puis... de la météo. Pour m'occuper je me suis retenue de chanter à tue-tête et de danser, car mon Nommamoi n'apprécierait pas forcément mon spectacle plus de 10 secondes. Nous avons donc déjà répondu aux 4 premières et j'ai déjà trouvé génial. Nous avons parlé de choses que nous n'avons jamais abordées et les réponses de mon Nommamoi m'ont déjà fait tout chaud au cœur. Nos échanges ont déjà porté du fruit. C'est sûr. 

Lorsque nous aurons fini, on se remarie !

A ses yeux je serai j'espère à nouveau une femme parfaite calme et discrète (sans "Baby Speck"* et portant du 36), et lui sera à nouveau cet homme sportif tout en muscle à la chevelure abondante, sans une once de graisse, toujours gai et plein d'un humour incroyable. Yehhh. 
Non. Ce sera encore mieux. S'accepter, se respecter et s'aimer tels que nous sommes malgré nos imperfections, nos cerveaux vieillissants et nos agacements, sans oublier les qualités de l'un et de l'autre tout de même.

Allez. J'vous laisse. J'vais vers mon Nommamoi. 

* Le "Baby Speck" est une expression volée à une amie qui désigne la bouée autour de la taille qui nous reste après la naissance de nos bébés et qui grandit au fil des années et de la quantité de chocolat ingurgitée. 

PS : pour la suite,  j'ai déjà un livre incroyable à lire lors de nos futurs trajets à deux : "Toi et moi pour toujours" de Francis Chan (le mariage à la lumière de l'éternité). 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Adultes que nous sommes...

Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais je me souviens qu'étant enfant, j'étais impatiente de devenir adulte. Je les admirais, ces grandes personnes qui me semblaient parfaites, fortes, biens dans leurs baskets.  Voilà, maintenant ça fait un bout de temps que je le suis. Pas parfaite, forte et toujours bien dans mes baskets, mais adulte.  Le Larousse m'explique le mot "adulte" : 1. Qui est parvenu au terme de sa croissance, à son plein développement.   2. Qui fait preuve d'équilibre, de maturité (par opposition à infantile) : Un comportement adulte. Bon, le point 1, c'est fastoche, pas trop d'efforts à faire. Concernant le point 2...  Bref. Je garde régulièrement mes 3 Petitesnanas adorées de 1 an et demi, presque 3 ans et 5 ans. Et je peux vous dire que c'est fantastique de voir la vie à travers leurs yeux ! Et non via le regard d'adulte blasée que je suis, qui manque beaucoup des petites choses jolies de la vie, mais n'oublie pas de r...

Rendez-vous honoré

Souvenez-vous de mon post dont le titre était "Rendez-vous manqué" ! Après avoir écrit cette chronique, qui en plus, a été publiée dans un journal, chronique que je voulais déculpabilisante, la question me revenait souvent : mais comment peux-tu manquer un rendez-vous pareil ? C'est un rendez-vous avec Dieu quand même ! N'y-a-t-il pas une meilleur solution pour l'honorer plus souvent ? Et la discipline, elle est où ?  Il m'a fallu quelques semaines pour prendre la décision de changer ma façon de faire (ou de ne pas faire) . Car ce précieux, ce smartphone-bouffeur-de-temps, perturbateur-de-programme, dès que je le prenais en main le matin, c'est lui qui décidait de ma journée. Cela fait quelques années que je ne dors plus avec mon smartphone à côté de moi. Mon réveil est ma montre connectée (si si, c'est quand même bien mieux !). Mon précieux, je l'abandonne souvent vers 20h à sa recharge un étage en-dessus. Avec ma Bible.  Eloigner ma Bible de mo...

It's just me. A human. Partie Une.

Vous avez envie de me connaître mieux ? Ben voilà ci-dessous quelques anecdotes sur moi-même.  Vous découvrirez, si nous ne le savez pas déjà, que je suis juste... humaine. Je suis toujours mal à l'aise quand certaines personnes qui ne me connaissent que par mon livre, me regardent avec des yeux en coeur (si si, c'est pas seulement dans les dessins animés que ça arrivent !) , comme si je n'étais pas tout simplement ben... comme elles. Avec mes soucis, mes prises de tête, mes dadas, mes gros défauts et mon mal-être... et mes qualités aussi.   1. Je ne réfléchis pas toujours avant de manger. Vous aimez les Ovo Rocks ? Par moment j'ai besoin d'une petite dose. Et je les apprécie particulièrement quand je pars en randonnée. C'est très chargé en calorie, donc grâce à cela j'avance plus vite ( ahhhh... l'excuse !). .. Du coup, je les mange, je marche, et les calories n'ont même pas le temps de stagner dans mon corps... L'autre jour, il m'en restait...