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Affichage des articles du 2019

Monotone.

Ben ça n'a pas duré. J'ai écrit le texte ci-dessous fin août. J'ai hésité à le publier. C'était trop beau pour être vrai. Rien. Plat. Alors faut pas que je me plaigne à présent si cette période a duré à peine deux semaines. Depuis lors, nouvel engagement de bénévolat qui me booste, et différents soucis qui nous sont tombés d'ssus. Haha. La vie quoi. Mais je vous laisse avec mon texte d'un autre temps... : Monotone. Ne trouvez-vous pas que parfois la vie est monotone ? Une période de la vie houleuse s’en est allée. Les vacances tant attendues sont derrière. Certains soucis importants deviennent tout mignons ou on a enfin réussi à les lâcher et à s'exclamer avec confiance : - Seigneur occupe-t-en ! Tu fais mieux que moi ! La vie reprend, avec son train-train quotidien : se lever, réfléchir aux courses, faire les repas, les lessives, aller chaque dimanche au culte, essayer de prendre un moment chaque matin pour son culte personnel, s’occuper du jar

Un héros chez moi

J'ai un héros chez moi. Qui m'a déjà sauvé la vie tant de fois. Encore et encore. Qui arrive en courant à chaque cri. A chacun de mes appels à l'aide. En roulant les mécaniques. Sûr qu'il va pouvoir, encore une fois, me sortir de la terreur. Il est vrai que j'ai quelques "serial killer" chez moi : je retrouve dans mon jardin, des corps vivants amochés, des cadavres, ou des morceaux de cadavres plus ou moins vieux, plus ou moins odorants, plus ou moins jolis à voir. Musaraignes, mulots, chauve-souris, grenouilles, oiseaux... Merci Chatnana et Chatmec. C'est pas drôle et ça fait mal au coeur.  J'ai même retrouvé un dinosaure se délectant d'une tête de souris. J'ai parlé de ma tortue. Dégueu. Non, je n'ai pas peur de ces "serial killer". Ils sont même plutôt sympas, même s'ils ont tendance à miauler pour rien et à ne pas comprendre qu'ils n'ont pas besoin de pleurnicher derrière la fenêtre pour rentrer si la po

Mais où sont-elles ?

Voilà des mois que je n'ai pas écrit.  Des mois.  Des semaines. Des jours. Des heures... Enfin, vous avez compris le principe. Je ne comprends pas ce qui s'est passé. La fin de l'année scolaire surchargée ? L'été caniculaire ? L'effet grand-mère ? Le syndrome de la page blanche ? La crise de la quarantaine (oui, j'ai un peu plus mais bon) ? L'absence d'aventures dans mon foyer ? La non-envie de me répéter ?  Plus j'y pense. Plus je me dis que c'est leur absence. Ou le fait de ne plus les voir. Ou le fait que j'ai enfin accepté cet état de fait. J'en sais rien.  Mais où sont les chaussettes ? Pourtant, quand j'y réfléchis, j'en ai encore ramassé. Même en période caniculaire. Encore une chose que je ne vais pas approfondir. Il faut accepter que dans ce monde, sur cette terre, nous pauvres humains ne comprendrons de loin pas tout. Cette question qui aurait pu être lancinante, perturbante, torturant mes nu

Maman, c'est ta fête !

A part pour les françaises, qui sont en ce moment en plein stress de savoir comment va se passer leur fête des mères dans quelques jours,  les mamans des autres pays francophones du monde entier y sont déjà passées.  Nous, les helvètes, mais aussi les belges, québécoises, sommes actuellement en pleine digestion de nos frustrations pour certaines ou, pour d'autres, avons chaud au coeur en nous remémorant ce jour qui a eu lieu le 12 mai. Cette journée peut être un jour de larmes ou de joie. Nos hommes, nos enfants, vous avez un pouvoir absolu sur notre moral, vous n'imaginez pas ! C'est vrai que c'est toujours un cap à passer surtout quand notre progéniture grandit. Lorsqu'ils sont petits, les maîtresses y pensent, nos petiots essaient de garder le secret, mais comme ils n'y arrivent pas vraiment, ils mettent leur papa au courant. Du coup, nous, les mamans, passons cette période dans la zénitude, sachant que nous ne serons pas oubliées. Mais nous craignon

40 ans plus tard.

Nous voilà tous dans la maison de mes parents.  Il y a 41 ans, lorsqu'ils y ont emménagés, nous étions 5. Mais il y a eu multiplication : nous voilà 21.  Arrière-grands-parents/grands-parents/parents/enfants/petits-enfants/belles-filles/beau-fils/arrière-petite-fille... Mes parents sont riches d'une grande famille qui se multipliera encore. Probablement. Non non, ça ne viendra pas de moi.  Nous aimons être ensemble. Les cousins sont super heureux de se retrouver. Les frangins-frangine aussi. Ça blablate, ça discute, ça se chamaille, ça pleurniche, ça rigole, ça mange l'apéro. Mamanamoi et Papaamoi regardent d'un oeil fier toute cette panoplie d'êtres différents plus ou moins avancés en âge qui ont envahi leur maison pour y mettre quelque animation.  Pour la dernière fois.  Oui, ceci est une rencontre d'adieu à la maison de notre enfance. Mamanamoi et Papaamoi vont déménager dans plus petit. La star du jour est la maison. Bien sûr. Mais la de

Un cadeau pour les mamans

C'est bientôt la fête des mamans !  Et pourquoi ne pas offrir un de mes livres  (ou les deux, oui j'exagère je sais)  à une maman  qui est vous est chère ? Un peu d'humour, d'encouragement, de foi, de "ah chez elle aussi", un peu de préados, d'ados, un peu de jeunes adultes, un peu  beaucoup de chaussettes, un peu de prises de tête, de vie de famille normale, quoi. Toutes les infos sur mes livres et où et comment  vous pouvez vous les procurer sont sur mon site ! www.sarahsimonin.com Alors j'espère à bientôt ! Sarah PS : et si vous l'avez déjà lu et qu'il vous a plu (ou pas),  vos commentaires sont bienvenus ! sarahsimonin@bluemail.ch

Premières fois

Chère Cunégonde, Je t'écris déjà à nouveau car je veux t'annoncer des trucs de "ouf" que j'ai vécu cette semaine : quelques premières fois. Cette semaine, je suis allée à l'université, pour la première fois. Manana 1ère m'a invitée à venir à un cours pour "voir comment c'est". Trop reconnaissante envers Manana 1ère d'avoir pu l'accompagner dans cette classe de plus de 150 élèves où j'étais clairement la maman de chacun, et la soeur très aînée de la maîtresse  professeure. Le cours, qui traitait de la dépression, du suicide et des phobies étaient fort intéressant et j'y retournerais bien pour la suite. Mais bon. Oui, j'ai eu la chance de pouvoir accompagner Manana 1ère, mais avec deux restrictions de taille : 1. Interdit de prendre des notes sur son smartphone : - Ahhhh, non, non, non, et si la prof croit que tu joues à Hay Day pour t'occuper ? La honte ! 2. Au moment où, assise dans l'auditoire, je s

Devenir grand-mère... et juste après !

Chère Cunégonde ! J'ai même pas honte de ne pas t'avoir répondu avant. Déjà, j'ai été submergée d'activités, mais aussi d'inactivité puisque durant plus de deux semaines j'ai été grippée, donc état second et impossibilité de faire un gros bisous à ma petite-fille. C'était dur. Mon deuxième livre est également sorti, les envois, la communication avec mes lectrices, la publicité et les contacts avec les librairies m'ont pris pas mal de temps. Mais là, je prends le temps au tout de début de mes vacances pour enfin te répondre, surtout sur le sujet que je t'avais promis  : que vit-on quand on devient grand-mère. Surprenant. Déjà merci pour tes félicitations, reçues il y a bien longtemps et cela me touche que tu prennes le temps pour moi. Franchement, sérieusement, je n'y suis pour RIEN dans cette naissance, même que tout le monde essaie de me faire croire le contraire.  Tu ne m'as toujours pas raconté comment ton courrier arrive chez moi

Mon 2e livre sort le 1er avril !

Ma tribu, les chaussettes, moi     et Dieu dans tout ça ? Voilà le titre de mon deuxième livre, qui regroupe 50 chroniques issues de mon blog (03.2015 à 09.2017), remaniées, corrigées, complétées donc, j'espère, améliorées... et illustrées par des photos en couleur. Il a failli ne pas sortir... deux maisons d'édition m'ayant essuyé un refus. J'ai failli tout laisser tomber. Mais s'il est là, maintenant, prêt à venir chez vous, c'est grâce à vous : Oui, grâce à vos encouragements, vos retours positifs, vos petits mots jolis, vos rires aussi, et votre question récurrente : alors, quand sort-il, ton 2e livre ??? Ben voilà. Prise d'une énergie subite venue forcément d'En-Haut, et d'une imprimerie qui m'a tout de suite prise dans ses filets douillets (si si) et m'a mise à l'aise face à ce nouveau défi, bref, dès le tout début du mois de janvier je me suis lancée dans la mise en page de mon 2e livre, mise en page qui a

Félicitations grand-mère !

Oye Gente dame  ! Mais alors, toutes mes félicitations moyenâgeuses de moi-même pour la nouvelle grand-mère ! Alooooooors, tu t'es mise au tricot ? Merci pour le compte-rendu de ce weekend si épuisant pour toi.... franchement, ce n'est que le début ! J'en entends des coeurs de grand-mères qui s'épanchent lors de mes voyages ferroviaires ! Celles qui ne voient pas assez leurs petits-enfants, celles qui sont épuisées de les garder tout le temps, celles qui sont désespérées de les voir toujours derrière les écrans, celles qui sont en souci car ils ne sont pas assez sainement nourris, mais celles aussi, toutes fières, de leur avoir tricoté un beau pull avec de jolis dessins de tresses, puis tellement frustrées qu'ils ne les mettent jamais... ou se doutant qu'ils les mettent juste quand elle les rencontre (et forcés par leur maman) ! Excuse-moi, gente dame, je m'emporte... à force de rencontrer des gens pas très heureux, j'en oublie que la vie

Un weekend épuisant

Ma chère Cunégonde ! Oh, je n'y croyais plus. Je commençais même à douter de t'avoir réellement croisée un jour. Parfois ma mémoire me joue des tours... mais oui, ta lettre m'a confirmé non seulement que tu existes mais aussi que je n'ai pas complètement perdu la tête ! Quel soulagement ! Oui, je suis grand-mère ! Mon changement de statut s'est fait il y a 10 jours, mais non sans mal ! Ah oui, ça a été bien compliqué, éprouvant pour mes nerfs... Ahhh, je ne sais que te dire, mais parfois je regrette un peu mon époque (ouhhhh là, première symptôme de mon état vieillissant) sans smartphone, sans infos à la seconde. Bref. Je vais te narrer en grande ligne, pour ne pas te prendre trop de ton temps (j'ai bien compris que tu n'avais pas que moi à penser), ce weekend qui m'a fait changer de statut. Déjà nous avons eu une chance inouïe : Fiston 1er nous a tenu au courant du déroulement  de l'accouchement durant plus de 24 heures. Depuis le ven

Enfin un courrier de Cunégonde !

Gente dame Sarah, Je suis désolée de ne pas t'avoir répondu plus tôt. Je suis submergée de courriers, de parcours de vie à écouter. Vu que je passe ma vie en train, je croise énormément de gens qui me racontent leur vie, qui ont besoin de s'épancher. Tu n'es pas la seule ! Ni le centre du monde ! Excuse-moi de paraître ric-rac, mais c'est vrai. Par contre tout ce que tu vis m'intéresse follement, comme la vie de chacun. J'aime écouter, analyser, observer ce que les autres vivent, d'autant plus que mon  existence particulière de voyageuse en célibataire ne me permet point de vivre la même chose. Je vis un peu par procuration. Ainsi, j'ai mille vies.  Bref, tu peux continuer sans autre à m'écrire, je te lirai, c'est sûr, mais te répondrai lorsque le temps me le permet. Je réponds à mes nombreux courriers en général le soir, quand le train est vide et que personne ne vient s'épancher vers moi...  C'est intéressant de lire tes ém

Bientôt mémé

Ma chère Cunégonde, J’attends de tes nouvelles et toujours rien. Tu n’as pas trouvé un moment pour m’écrire ? Franchement, là, je ne comprends pas trop. Es-tu encore de ce monde ? Bien que j'exerce ma patience depuis la naissance de ma descendance, c'est pas encore top, je suis du genre stressée qui veut que tout soit fait de suite. Mais je me sermonne quelque peu et je me dis qu'il n'y a probablement pas que moi qui compte dans ton monde. Et je sais que tout le monde ne fonctionne pas comme moi, je l'apprends chaque jour.  Bref, je t'écris car j'avais besoin d'épancher toutes ces émotions qui tressaillent à l'intérieur de moi... qui tressaillent ? Plutôt qui explosent. Tu te souviens de ce jeu de l'époque de notre jeunesse avec lequel on jouait quand on allait boire un pot : un flipper ? Eh ben j'ai l'impression que plein de ces boules virevoltent en moi. Il suffit que je pense au sujet du moment pour que je sois toute tournebo