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Monotone.

Ben ça n'a pas duré. J'ai écrit le texte ci-dessous fin août. J'ai hésité à le publier. C'était trop beau pour être vrai. Rien. Plat. Alors faut pas que je me plaigne à présent si cette période a duré à peine deux semaines. Depuis lors, nouvel engagement de bénévolat qui me booste, et différents soucis qui nous sont tombés d'ssus. Haha. La vie quoi. Mais je vous laisse avec mon texte d'un autre temps... :

Monotone.
Ne trouvez-vous pas que parfois la vie est monotone ?
Une période de la vie houleuse s’en est allée. Les vacances tant attendues sont derrière. Certains soucis importants deviennent tout mignons ou on a enfin réussi à les lâcher et à s'exclamer avec confiance :
- Seigneur occupe-t-en ! Tu fais mieux que moi !
La vie reprend, avec son train-train quotidien : se lever, réfléchir aux courses, faire les repas, les lessives, aller chaque dimanche au culte, essayer de prendre un moment chaque matin pour son culte personnel, s’occuper du jardin qui pousse tout le temps, gérer ses différents engagements… rien de neuf et d’exaltant dans ma vie.

Monotone.
Mon lieu de vie, je connais. Nos enfants sont sur les rails pour étudier ou pour leur vie loin de nous, mes différents engagements, je connais, rien de neuf de ce côté-là non plus. 

Monotone. 
Mais ça commence à manquer, je soupire après un peu d’animation. 
Mais n’est-ce pas un cadeau pourtant ? Rien de neuf. Pas de challenge.  N’est-ce pas une preuve que tout va bien ? Que tout roule ? 

Je commence à gentiment réfléchir à des possibilités de changement farfelues et qui ne me ressemblent pas :  Et si je me lançais dans l’apprentissage du suisse allemand ? Ou de la danse classique ? Et si je faisais enfin un saut en parachute ? 

Mais bien que ma vie soit un peu trop « plate » à mon goût, elle est pourtant bien remplie. Mes 24 heures sont pleines.

Le seul challenge que j’ai personnellement, c’est d’aller conduire avec Fiston 2e qui a le «permis blanc » comme on dit. Et lui n’a pas froid aux yeux. Il  y va. Il fonce. Dépasse. Moi je reste tétanisée, accrochée à mon siège. Mais il se débrouille bien en fait : la preuve, je suis encore là, vivante, à taper ces lignes. 
Je vous le prête si vous avez besoin d’un peu de piment dans la vie ! 

Monotone. 
Expérience faite, ma vie n’a jamais été ainsi bien longtemps. Un gros souci, un challenge qui apparaît, … et rebelote : je me plains et je prie le Seigneur qu’Il arrange en MON temps le problème en question (donc incessamment sous peu).

Savourer. Savourer ce temps paisible et sans surprise. Sans craindre ce qui pourrait arriver… chasser la phrase «c’est le calme avant la tempête » qui essaie parfois de se pointer dans mon cerveau.

A la place de craindre cette hypothétique changement de temps, je veux vivre dans le présent et remercier le Seigneur pour tout ce que je peux voir, vivre, sentir, bref expérimenter dans ma période monotone. Merci Seigneur, pour ma vie monotone et quelque peu ennuyeuse ! 

Et si j’échangeais le mot « monotone » par « paisible » ? Viré, ce terme négatif,  je vois à présent ma vie d’un œil positif ! Ben voilà, il suffisait de ça.
L’homme désire ce qui lui manque et manque ce qu’il a.                                                                         A. Auderset

Monotone : qui est ennuyeux en raison de son aspect répétitif et peu varié.
Ennui : lassitude morale, impression de vide engendrant la mélancolie, produites par le désoeuvrement, le manque d'intérêt, la monotonie
Paisible :
- Qui ne manifeste aucune agressivité, qui ne trouble pas la paix : Des voisins paisibles. De paisibles distractions.
- Qui n'est pas troublé intérieurement par un conflit, un sentiment violent, une passion : Un sommeil paisible.
- Qui n'est pas agité, qui est exempt de bruit, de trouble : Un quartier paisible.
- Qui donne une impression de calme, de paix : Un fleuve paisible.
- Se dit de la jouissance ou de la possession d'un bien qui n'est pas troublée.

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