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Affichage des articles du mars, 2012

Voix

J'ai décidé aujourd'hui de vous parler des voix de ma p'tite famille.  Oui, des voix.  Tous les 6, nous avons tous un caractère...mmmmhhhh, dirons-nous, fort. Oui. Fort. Pas forcément fort dans l'adversité, mais fort, genre pas forcément très malléable. Je pense qu'on penche (dites-le 10x à haute voix sans faute, chiche)   du côté du caractère dur  plutôt que  ramollo. Voilà.  Mais pour les voix, là, il y a de toutes sortes ! Si si ! Je pense que là-dedans, on est tous fait différemment, hein. Il y a la voix du père, grave, sonnante et trébuchante, (parfois trébuchante, oui)  et qui arrive vite fait à se faire comprendre de sa descendance, qui se met alors rapidement au pas. Pratique et indispensable. Mais aussi la voix du père quand il fait des gags. Des gags qui ne font pas forcément rire les autres membres de la famille qui sont du genre blasés depuis. A part si c'est un gag sur les femmes du foyer, là, tout à coup, 2 membres supplémen...

Effet bulles de savon

Voilà qu'il y a une semaine, on m'a proposé de prendre un autre poste à l'hôpital. Un travail plus intéressant, plus proche de ma formation professionnelle. J'ai repris le travail à 30% il y a un an et demi et cela m'a bien convenu du point de vue de la famille. Le top. Parfait. Malheureusement, du côté du boulot, j'ai  parfois la désagréable impression d'être juste le "bouche-trou", de ne pas faire totalement partie du truc. Il est vrai qu'avec ce pourcentage, je ne peux être mise au courant de tout, je ne peux non plus avoir un suivi qui rendrait la chose plus intéressante,  je fais donc surtout du dépannage au grès des besoins des secrétariats.  Mais voilà. Ce fut un choix. Ma famille d'abord.   Et voilà-t'y pas que la semaine passée on me propose the place. Qui m'a l'air bien alléchante. Si j'accepte, je serai l'assistante médicale d'un médecin. Une place à moi. Plus baladée par ci par là. Mais cette place...

Pensée... (ou plutôt narcisse...)

"A chaque jour suffit sa peine" a dit Jésus-Christ. Cela me plaît ! Combien de soucis l'être humain se fait-il pour ceci ou cela, pour des choses importantes ou pour des banalités. Eprouver du bonheur signifie se réjouir des petites choses, ramasser un coquillage, admirer les narcisses jaunes qui contrent l'affreux temps du mois de mars, regarder un écureuil sautiller à travers le jardin.  Oui, ce sont des banalités. Prenons les choses plus importantes, comme savoir, en prenant une douche, que presque toutes les femmes d'Afrique m'envient pour ce luxe. Et quel bonheur de voir grandir un enfant en bonne santé. Etre heureux signifie peut-être tout simplement être reconnaissant, ne pas considérer les plaisirs comme allant de soi, mais comme un cadeau de Dieu. (Margot Kässman, dans "Au milieu de la vie, quel avenir après 50 ans", Labor et Fides)

Printemps. Presque.

Voilà voilà me revoilà. En même temps que quelques petits signes printaniers... Cela a bien sûr commencé par un p'tit réchauffement planétaire...  Et la neige a commencé à fondre gentiment.  Les trajets à pieds jusqu'à l'école, jusqu'au boulot, ont commencé a demander une petite dose supplémentaire de concentration. La glace, c'était rien. Rien, rien de rien. Car pendant cette période de fonte des neiges, il ne faut surtout pas lever ne serait-ce qu'une fraction de seconde les yeux du premier mètre devant ses souliers : et oui... le premier signe du printemps est l'apparition de fruits. De fruits dangereux, glissants, collants, puants, dégueux quoi. Ben oui. Les fruits des intestins des chiens qui jonchent les bords des routes et les trottoirs, les fruits des intestins des chats qui parsèment notre terrain. Chouette. (j'ai beaucoup hésité de mettre une photo d'un des fruits en question ici... mais je crois que vous n'avez pas besoin de ça ...