J'ai décidé aujourd'hui de vous parler des voix de ma p'tite famille.
Oui, des voix.
Tous les 6, nous avons tous un caractère...mmmmhhhh, dirons-nous, fort. Oui. Fort. Pas forcément fort dans l'adversité, mais fort, genre pas forcément très malléable. Je pense qu'on penche (dites-le 10x à haute voix sans faute, chiche) du côté du caractère dur plutôt que ramollo. Voilà.
Mais pour les voix, là, il y a de toutes sortes ! Si si !
Je pense que là-dedans, on est tous fait différemment, hein. |
Il y a la voix du père, grave, sonnante et trébuchante, (parfois trébuchante, oui) et qui arrive vite fait à se faire comprendre de sa descendance, qui se met alors rapidement au pas. Pratique et indispensable. Mais aussi la voix du père quand il fait des gags. Des gags qui ne font pas forcément rire les autres membres de la famille qui sont du genre blasés depuis. A part si c'est un gag sur les femmes du foyer, là, tout à coup, 2 membres supplémentaires se mettent de son côté. Heureusement, nous sommes kifkiffes. 3 filles, 3 gars. 3 contre 3 donc. (Là, j'ai "droit" une p'tite pensée pour celles qui sont en minorité féminine... Courage. Ça peut être dur). La voix du père, qu'on préfère tous entendre parler, crier, hurler que chanter. Ben oui (on peut pas être parfait, hein). La voix du papa aussi qui fait répéter les devoirs aux enfants, particulièrement les maths, la géo et l'allemand. J'aime.
La mienne. Ben. Voilà. Pffff. La mienne, qui donne des ordres, cause de tout et de rien et il arrive.. qu'on ne prenne pas compte de ce que je dis. Les enfants surtout. Cela leur coule par dessus. Surtout si c'est des ordres. Ordres il y a parfois. Parfois ils écoutent. Quand même. Mais mon homme fait des efforts pour être attentif. Lui. Je le sens, je le vois. Même si c'est dur. Même si ça ne le passionne pas mais pas du tout, entre autre parce que c'est répétitif. Mais comme ça je suis presque sûre qu'il s'en souviendra ! Bref, ma voix, quel que soit le ton, n'est pas forcément très écoutée. A moins qu'on soit en pleine guerre des sexes dans la famille et que j'ai de supers arguments contre mes 3 mecs (en général, c'est eux qui commencent la guéguerre, hein). A moins que je réponde à leur question : "Il y a quoi à manger aujourd'hui ?" ou "Qu'est-ce qu'on mangera dans 3 jours au repas du soir ?". En fait, je ne réponds pas à la 2e question, car c'est mon dernier sujet de préoccupation, mais pas pour mes hommes. Les gènes, encore les gènes.
Celle de mon aînée. Qui cause, cause, des aléas de sa vie, de ses pensées, de ses prises de tête, de ses rêves. Là, je suis reconnaissante. Elle nous parle. C'est un cadeau. Une voix plus haute perchée quand elle se fâche contre le chat qui l'a de nouveau réveillée parce qu'il a encore faim. Ce chat qu'elle a depuis l'âge de 5 ans, mais qui devient sénile. On pense. (il ne se souvient jamais qu'il vient de manger, et réclame sans arrêt.... eehhh, ça me rappelle quelqu'un). Voix utile aussi pour parler des heures au téléphone. Ben tiens.
Celle de Simon. Une nouvelle voix. Qui résonne. Fort. Même s'il chuchote. Grave la voix. Qui nous réveille, qui fait trembler les murs de notre maison. Même s'il chuchote je répète. Fou. Je viens juste de m'habituer à sa présence. Avant, à chaque fois, je me demandais en tremblant qui pouvait être cet inconnu que j'entendais. Mais c'est fiston, là. Celui que je viens d'accoucher, là. Hier. Voix grave qu'on ne peut qu'écouter, vu qu'elle couvre toutes les autres, quand fiston nous partage ces rêves de prochains achats onéreux, ou de ces superbes figures qu'il a faites en trottinette, vélo, unihockey....
Celle d'Ema. Le contraire de son grand frère. Voix douce. Calme. Timide. Impossible de parler fort. On doit tendre l'oreille. Les profs doivent tendre l'oreille. En sa présence, tous tendent l'oreille. A table, elle demande 4x qu'on lui passe quelque chose, on a toujours rien entendu. Pour finir elle lève la main. Ma pauvre chouminette. Une voix douce, mais douce... mais qui peut s'animer lorsqu'elle nous parle de choses qui la passionnent !
Et la voix de Nathan. Mon p'tit der. La voix d'un enfant. Encore. Ouf. Oui, la voix de celui qui sursaute et me repousse au moindre de mes effleurements à moi sur lui devant témoin depuis ce printemps. Des cris, des disputes, des discussions, des demandes. La voix d'un enfant-type. Mais jusqu'à quand ?
Voilà. Ce fut une petite description succincte,
rapide et fortement condensée si ce n'est brève,
des voix des membres de ma famille...
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