Méli-mélo de moi

On est fin mars et c'est presque l'été, ici, en Suisse. Grand ciel bleu depuis plus d'une semaine, les fleurs s'ouvrent un peu partout dans mon jardin, les boutons des arbres grossissent et certains commencent à s'ouvrir. Il fait 20 degrés. J'ai déjà sorti des chaises longues, on a même déjà mangé dehors, on rêve d'été, les vacances sont même réservées à présent. Les oiseaux chantent du matin au soir. Même l'heure  s'est mise à l'été. Cela fait un bien fou, encore plus que d'habitude, avec notre monde complètement tourneboulé et incertain. La nature s'éveille et est joyeuse, elle. Inconsciente des troubles au près ou au loin. Cela met du baume à mon coeur, mes pensées sont plus gaies. Oui, la beauté est encore de ce monde. Quand même.  Cela me rappelle ce texte de la Bible : 'Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront pas.» ' Genèse 8

 Oui, je pourrais parler... - du printemps qui vient, des p'tites fleurs qui pointent le bout de leur nez... et de Petitenana 1ère qui craque totalement devant elles et se fait du souci pour celles qui commencent à faner... - de ce questionnement : comment annoncer à mes 2 tortues, lors de leur réveil fin mars, l'état de notre monde ? Cela avait déjà été ma réflexion il y a deux ans, avant de leur annoncer l'arrivée du covid, que le monde n'était plus tout à fait pareil que lorsqu'elles s'étaient endormie 5-6 mois auparavant... alors vous imaginez maintenant... Mmmmmh. Je crois qu'elles vont directement repartir sous terre...  - de mes Daily Mix de Spotify... que je ne peux plus écouter sereinement... car Henri Dès et sa Petite Charlotte se pointent bien souvent entre Vianney, Grand Corps Malade ou Youssou N'Dour... j'avais pas vu le piège, quand j'ai fait découvrir à Petitenana 1ère les musiques de mon enfance... - de cette guerre atroce, de me

Vous êtes au courant, si vous me lisez depuis un moment, que je ne suis pas trop fan pour passer du temps à la cuisine pour popoter. Pour papoter pas de souci. Mais pour utiliser casseroles, rouleau à pâte, instruments coupants divers, spatules, farine et tutti quanti, je suis vite saturée. Et épuisée. Juste une exception, parole de grand-mère, c'est quand je me mets à faire des cookies avec Petitenana 1ère. Là c'est un plaisir et une joie. La cuisine est sans dessus-dessous, on a de la pâte plein la bouche et de la farine sur le nez.  C'est le bonheur. Bon. Mais à part dans ces moments-là... Oui, car c'est compliqué.  Bon, dans l'temps c'était déjà pas simple de trouver un menu pour chaque jour. Et je sais qu'on a beau aimer cuisiner, c'est toujours un casse-tête. Ou presque.  Reste plus que la tisane. Sans sucre. Et pas celles aux fruits. Mais là. C'est VRAIMENT compliqué.  Je vous explique.  Bellenana 1ère n'aime pas la raclette (pas fan des

Yess. Depuis moins de deux semaines (le 17 mars !), en Helvétie, nous pouvons faire tomber le masque, oublier toutes formes de restrictions sanitaires, à part dans les transports publics. Vous imaginez ? Voilà que depuis 2 semaines, le sentiment d'avoir oublié quelque chose en entrant dans notre centre commercial préféré, dans une boutique, ou à l'église, nous perturbe quelque peu.  On se sent nu. Quelque peu à découvert. Plus retranché derrière ce bout de papier bleu qui nous isolait du reste du monde. Ou, devais-je dire, de la personne à 1 mètre de nous.  Nous   avons  appris la veille que les restrictions  allaient tomber !  J'ai donc repoussé d'un jour mon remplissage de frigo, pour aller le jour J faire les coms (comme on dit par chez nous).  Vraiment, c'était particulier ! Les gens se regardaient ! Se souriaient ! Les visages étaient rayonnants ! C'était LE sujet de conversation et la joie se lisait vraiment sur les visages ! Avec le masque, les gens ne