Comme je n'ai pas trop l'temps d'écrire un post ces temps... je vous mets un réchauffé, que vous aurez peut-être déjà lu lorsqu'il a paru dans le journal de la LLB (Ligue pour la Lecture de la Bible) Suisse ce printemps.
Voilà voilà ☺
Y a un verset qui me laisse souvent perplexe (parmi d’autres bien sûr), car je ne sais pas trop comment l’appliquer : « Considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés… » Jacques 1v.2
Voilà, je m’imagine déjà citer ce verset à cette amie chrétienne qui est en pleine dépression, ou à cette autre qui a des soucis énormes avec ses enfants, ou à celle-ci, qui vient de subir un deuil, ou même à celle qui vient de faire brûler son dîner… Oui, je veux bien croire à ce texte, puisqu’il est dans la Bible, La Parole de Dieu ! Mais alors, comment le vivre, comment vivre cette joie dans la souffrance ? Comment est-ce possible ?
Il y a deux ans, j’ai vécu des mois et des mois dans les angoisses… et franchement, difficile d’être joyeuse dans ce cas. J’vous l’assure. En tout cas pour moi. Hum. Non seulement je ne l’étais pas, mais j’en voulais à Dieu ! Pourquoi, mais pourquoi me fait-Il vivre des moments si difficiles ? J’ai une famille, je dois m’en occuper, et tout le monde souffre de mon mal-être ! Si quelqu’un était venu me dire : « Mais regarde ça comme un sujet de joie, tu es chrétienne voyons… ! », je crois que je l’aurais rayé de mes amis Facebook. C’est dire. Et pour longtemps. Et qu’en plus, cela m’aurait enfoncée, direct, plus bas dans ma déprime en me disant que oui, je suis vraiment une mauvaise chrétienne, qu’est-ce que le Seigneur pourrait bien encore faire de moi ?
Toujours dans la joie, même quand les temps sont sombres ? Dur ! |
Ah, oui ! C’est mieux de lire le verset dans son contexte, j’ai appris ça une fois. Je continue donc au verset 3 : «… sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la persévérance. ». Eh ben, moi, personnellement, à choisir entre les deux, je crois que je citerais plus facilement ce verset-là à quelqu’un qui est dans la souffrance. Vous ne trouvez pas que cela permet de prendre une certaine distance face à notre vécu, de le voir du côté de Dieu ? Je crois que je zapperais le verset 2 pour aller directement au suivant (je ne sais pas si c’est bien… mais, bon. J’veux garder mes amis Facebook moi). Car quand j’étais mal, je savais au fond de moi, que Dieu permettait cela pour un but. Même si franchement, je n’avais pas envie du tout de vivre ces difficultés. Quand même. Je ne suis pas masochiste.
Maintenant, en y repensant, vous savez quoi ? Oui, je suis (presque) joyeuse en sachant que je suis passée par là ! J’en ai même compris un peu le pourquoi en attendant de le savoir complètement une fois dans l’Eternité. Mais ce n’est pas pour ça que, lors de la prochaine épreuve, je vais sauter de joie !
Mais si je continue de grandir en Lui je vais m’en rapprocher, à ce qu’il paraît. Y’a du boulot ! Et je vais essayer de Le laisser faire (j’ai appris qu’Il y arrive bien mieux que moi).
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