Accéder au contenu principal

17.15.14.

17.15.14.
Non, ce n'est pas une date. Encore moins un numéro de téléphone. Un numéro de plaque de voiture ? Bof. Non. Allez.... un peu d'effort voyons ! Mon code bancaire ? Pis quoi encore, là vous rêvez (votre joie serait de courte durée en voyant l'état de mon compte) !
NON.
C'est l'âge de mes ados. Ceux qui vivent sous mon toit. Dans notre HOME SWEET HOME. Si sweet le home. Hum, hum, pas toujours tant que ça.

19.
C'est l'âge de mon aînée. C'est fou ces gosses. On les pond, (enfin, entendez par ce premier "on" : la maman), on les nourrit, on les bichonne, on les console, on les soigne, on les arrose, ils poussent, leurs branches prennent toujours plus de place, ils nous font passer par tous les états d'âme, de santé physique et psychique. Et quand, enfin, ils sont viables seuls, quand enfin ils sont autogérables-autoagréables... quand enfin on pourrait profiter des années de soins qu'on leur a prodigué... ben.... ils s'en vont. Et voilà. Mon aînée s'en est donc allée, mais ça vous le savez. Bon, elle doit encore grandir-mûrir, mais comme nous tous. N'est-ce-point.

Donc j'ai des ados. Mais ça vous le savez aussi. C'est pas tout simple. S'il n'y avait que ce problème de chaussettes récurrent et irrésoluble, ce serait du gâteau.

Je pense aux jours où ils n'ont pas le moral. Où la vie ne leur fait pas de cadeau. Premières confrontations avec l'injustice à leur égard. Ou à cette timidité qui les bouffe et les paralyse. Les larmes viennent, la rage monte, c'est selon. 

Mon coeur de mère regrette ces temps anciens (!) où je pouvais les prendre dans mes bras, les serrer fort, sécher leurs larmes, leur faire un petit bisou là où il y a bobo, et pfouit, la "magie" maternelle opérait, et nos petits bouts avaient déjà tout oublié. Nous aussi. C'était le temps où il n'y avait QUE maman qui comptait, où maman était belle, où maman était parfaite, une vraie jolie princesse pleine de grâce...

Maintenant. C'est plus dur. Les bobos sont plus gros. La maman n'est plus parfaite. La "magie" maternelle opère si peu. La maman est devenue vieille. 

..... 1 minute de silence.....

Mon coeur de maman lui n'a pas changé. Je rêverais de pouvoir, par un simple gros câlin à mes ados de plus d'1,80 m, leur sécher les larmes, et qu'ils puissent oublier bobo... et repartir comme si de rien n'était. Mais lors de ces rares marques d'affection, j'ai plutôt l'impression que ce sont eux qui me font un câlin... et qui me portent dans leurs bras. C'est plus comme avant quoi. ☺

Oui, le coeur d'une maman ne change pas. Et Dieu encore moins. Comme magie-maman n'opère plus, je lâche-prise, je délègue. Je demande à mon Seigneur et Père dans le ciel de faire à ma place ce que je ne peux plus. En même temps, c'est son job. Chaque jour, parfois chaque heure, je dois réapprendre à re-lâcher-prise. Je fais ce que je peux. Le reste,  je laisse à plus doué que moi.

Voilà. 17.15.14. Pas un âge facile. Ni pour eux. Ni pour nous. Mais ça passera, va. 
JG. (Jésus gère)

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Une pause ? Non, la méno-pause !

J'ai hésité de vous parler de ça, je dois dire. Et puis, mince, parlons-en ! En janvier ma maison s'est vidée. Reste mon Nommamoi. Et le chat. Et oui, Manana 2e s'en est allée, faire sa vie. Loin du nid. Le nid est donc vide. Sa chambre a été transformée en chambre de jeux pour nos 5 Ptizenfants. J'peux plus dire pour mes Ptitenanas. Car en même temps que notre nid s'est vidé, Ptimec a vu le jour. Chouette, il va être armé pour la vie, Ptitmec. C'est sûr. Au contact de ces nanas. Bref. Notre nid s'est vidé. Mélancolie est apparue, un peu, pas trop longtemps, dans mon coeur de maman, en réalisant que c'est fini. C'est fini la vie que j'avais rêvée avant, quand j'étais toute jeune : avoir une famille, bichonner des enfants. A 20 ans (je dis bien, à 20 ans, car il m'est arrivé plusieurs fois de soupirer après cela ces dernières années, mais chuuuuuut) j'avais jamais rêvé de la période actuelle de ma vie. Je m'étais jamais dit : ...

Une vie sans

Voilà voilà une nouvelle que j'ai écrite en 2023 pour un concours des Editions Shadow dont le thème était "Nouveau départ". J'aime bien tenter de nouveaux trucs, et ça fait toujours plaisir quand sa nouvelle est acceptée et éditée dans un recueil !  En 2024, j'ai écrit à nouveau une nouvelle qui a été à nouveau éditée, mais je ne peux pas encore la diffuser vu que le livre vient de sortir... ce recueil de nouvelles s'appelle "Le secret de Noël". Et cette année, j'ai retenté, mais cette fois pour une autre maison d'édition, Plumes chrétiennes. A voir si elle sera acceptée. Suspense ! Mais voici ci-dessous, celle de 2023. Bonne lecture et joyeux printemps à tous 💛 Sarah Une vie sans. Je suis là, à peine réveillée, devant mon miroir. Je me regarde avec effarement. Du haut de mes bientôt 30 ans, j’essaie d’éviter mon reflet, mais là, je n’ai pu m’en empêcher, surprise de ce que j’aperçois du coin de l’œil : le bout de mon nez, boursouflé, arbore...

Un weekend de grands-parents

Dernièrement Ptitenana 1ère et 2e de 6 et presque 4 ans étaient chez nous pour le weekend. Du vendredi soir au dimanche après-midi.  C’était une joie de les avoir ! Nous avons donc décidé de marquer le coup : le samedi, départ à pieds de la maison pour prendre le train pour le zoo de Bâle.  Donc beaucoup de marche en perspective. Ou plutôt, beaucoup de pas, comme on dit maintenant.  Après s’être assurés auprès des parents que...  1. Le train leur ferait plaisir  2. Le zoo de Bâle leur ferait plaisir  3. Marcher beaucoup ne serait pas un problème pour elles  ....nous avons mis cela à exécution. Samedi : mon Nommamoi, détestant partir à la dernière minute a compté 45 minutes pour se rendre à la gare, contre les 10 minutes que nous prenons normalement. J’ai réussi à le convaincre de partir plus tard : nous avons donc quitté notre foyer 30 minutes avant. A peine la porte de notre maison fermée, nous avons eu beaucoup de peine à suivre ces deux Ptitenanas :...