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Si j'étais chat...

Ben si j'étais le chat de notre famille... :

...je pourrais manger quand je veux... l'écuelle toujours remplie de mes croquettes préférées (car les autres je refuse de les manger)
...et s'ils osaient tout de même me mettre des croquettes qui ne me conviennent pas, je miaulerais durant quelques heures pour avoir la nourriture que j'aime. Sinon, en désespoir de cause, j'irais manger chez les voisins. Et toc.
...je choisirais où dormir, et je me déplacerais d'un endroit à l'autre toute la journée, en faisant un petit détour vers mon écuelle à croquettes... et je saurais que l'endroit où je dors ne sera pas pris par un humain : car j'y laisserais plein de poils... exprès.
...je recevrais, après un petit miaulement et en me frottant contre un de mes multiples maîtres en ronronnant de tout mon petit coeur, des petites douceurs à chat. Ils me les lanceraient, je courrais dans toute la maison pour les attraper, on s'amuserait comme des fous,...
... je sortirais de la maison quand je veux : je m'asseyerais devant la porte et regarderais mon maître avec des yeux doux et gentils... il ne refuserait pas, vu que "pas de caisse pour mes besoins" à l'intérieur...

Si j'étais chat... : 
...mes maîtres-ados se mettraient à genoux devant moi, me faisant des bisous, craquant complètement devant ma position étrange de dodo, devant moi, adorable boule de poils orange.
...mes maîtres-ados me laisseraient dormir sur leur lit, même si je m'étalais bien en son milieu, eux essayant d'y trouver de la place et d'y trouver le sommeil, sans déranger la petite bête, et sans tomber du lit si possible.
...je n'approcherais jamais l'aspirateur, qui me ferait une peur bleue, rien qu'à sa vue.
...j'irais boire dans les toilettes... eau fraîche assurée (euhhhh).
...mes maîtres me mettraient dehors le soir par tous les temps, malgré les récriminations de mes gentils maîtres-ados, pour que je ne réveille pas mes maîtres-adultes au milieu de la nuit pour pipi urgent ou estomac vide. Ma maîtresse les rassurerait en disant : "Il a son manteau de fourrure, pas de souci !!!"
Une grand partie de la vie de notre chat

Si j'étais chat...
...j'aurais plein de potes dans le quartier, mais aussi des ennemis, qui ne pourraient s'approcher de mon territoire, je me ferais respecter...
...j'amènerais à mes maîtres, en signe de reconnaissance, une souris dans leur chambre à coucher, ou, tout fier, un oiseau... ou même une chauve-souris, tout cela en piteux état... devant mes maîtres dégoûtés, outrés, choqués, de mes talents de chasseur !
....je verrais mes maîtres s'énerver entre eux, car aucun ne voudrait nettoyer mon vomi croquetteux-herbeux-dégueux... expulsé au moment où ils se mettent à table...

Si j'étais chat...
...de simples bouts de ficelle noués me feraient vivre des moments de folie !
...mes petits maîtres pleureraient devant leurs parents qui ne veulent pas me laisser rentrer quand je suis derrière la fenêtre, à miauler avec des yeux implorants. Et ça marcherait à tous les coups, je rentrerais. Pour ressortir, bien souvent, 5 minutes après, juste le temps d'aller grignoter quelques croquettes (ils auront eu juste le temps de fermer la fenêtre entretemps).
....le top du top serait de pouvoir narguer toute la famille dans laquelle je vis, lorsqu'ils jetteraient un oeil sur moi au moment où ils partiraient au boulot ou à l'école, tout stressés. Je serais étalé, ou les pattes en l'air, dormant du sommeil du juste, repu, sans souci du lendemain aucun, sachant, oui, sachant, que de bons maîtres comme eux s'occuperont toujours de moi... (jusqu'à la piqûre finale...)

Qu'il est bon d'être chat dans une famille telle la mienne, en Helvétie.

Oui, je dois avouer qu'il m'arrive d'envier le chat de la famille : mes enfants s'agenouilleraient devant moi, ils me laisseraient dormir où je veux, quand je veux, me feraient des bisous, défendraient ma liberté de vivre comme je le veux (!), feraient mes 4 volontés, me donneraient à manger, me feraient des câlins, et attendraient que je sois dehors pour passer l'aspirateur. Un rêve. Ils ne ramasseraient juste pas mon vomi.
Malgré quelques moments difficiles : l'aspirateur, et les nuits dehors par temps hivernal (mon manteau de fourrure ne couvre pas mon museau),  si j'étais chat, je ne me soucierais pas du lendemain. Je serais confiante, vivrais l'instant présent, sachant que mes maîtres s'occupent de tout.

Le p'tit mot spi :

Allez, prenons-en de la graine !
Soyons un peu chat sur les bords, sachant que notre Père s'occupe de nous !
C'est Jésus lui-même qui l'a dit :

"C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas de ce que vous mangerez [et boirez] pour vivre, ni de ce dont vous habillerez votre corps. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture et le corps plus que le vêtement? Regardez les oiseaux du ciel: ils ne sèment pas et ne moissonnent pas, ils n'amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter un instant à la durée de sa vie? Ne vous inquiétez donc pas et ne dites pas: ‘Que mangerons-nous? Que boirons-nous? Avec quoi nous habillerons-nous?’ En effet, tout cela, ce sont les membres des autres peuples qui le recherchent. Or, votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Recherchez d'abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain, car le lendemain prendra soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine."   
Matthieu 6 : 25-27 & 31-34

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