Cette semaine ça ne va pas comme je veux.
L'armoire que je voulais rapidement retaper a des vers. J'ai attaquer les vers mais je ne sais si ça suffira et je suis insécurisée quant à l'avenir de cet armoire habitée. Agacée.
Mon cours d'anglais tombera probablement à l'eau faute de participants. Frustrée.
J'ai énormément de peine à jouer les morceaux de piano que je devrai jouer dimanche à l'église et Fiston 1er ne pourra pas être présent pour soutenir sa Mamamanadoréepassurdouée avec sa guitare. Stressée.
Et j'ai fait mes paiements.
En ce moment mes verres de contact m'empêchent de voir clairement ce que j'écris. Enquiquinée.
Je ne fait que croiser mon Nommamoi surchargé et ça ne va pas s'améliorer dans les jours qui viennent. Attristée.
Bouuuuuouououhhhh
Bref, tout ça me donne un gros coup d'mou. Je suis là, pantelante, à avoir envie d'avoir envie d'avancer dans ma liste " à faire". Mais peux pas.
Malgré le bel été qui se prolonge. Malgré ma semaine de vacances forcée because patron en vacances. Malgré la santé, le pays et tout ce qui va bien. Et tout va bien ! TOUT (le reste n'est que détail) ! A part que...
...J'ai un coup'd'mou.
Mais le pire dans l'histoire, c'est quand même la salade verte. Et le pain. Y en a marre. Je ne sais pas si par chez vous c'est le même problème, mais ici, ça devient grave. Je ne sais jamais combien de pain et de salade prévoir pour le repas. C'est impossible. Cela se mange de manière complètement aléatoire. Surprenante. Etrange. Improbable. Incalculable. Inattendue.
Concernant la salade, cela dépend du genre de feuille, de la sauce, des petits ingrédients accessoires (sauce, lardons, oeufs, croûtons, graines. Ou pas), de l'état d'esprit de mes gens présents, de la météo, de l'ambiance du repas, et des chaussettes (probablement).
Concernant le pain, cela dépend du genre de farine, des choses disponibles à étaler dessus, de ce qu'il contient (des petites graines, du beurre, des olives. Ou pas), de l'état d'esprit des gens présents, de la météo, du temps disponible pour le repas, et des chaussettes (probablement).
Bouououououohhhhhhh !
Bouououououohhhhhhh !
Bref, parfois tout est avalé, ça se bringue, ça calcule pour que chacun ait exactement la même part :
Moi :
- Quoi, il ne reste plus que ça ?
Eux :
- Ehhh, mais tu peux quand même m'en laisser !
- Ohhhh, mais tu as vu tout ce qu'il a pris ?
- Pourquoi tu as pris tous les lardons ?
- Pourquoi tu me laisses que le croûton ?
- Il y a encore de la salade/du pain, quelque part ? J'ai faim moi !
Et d'autres fois c'est :
Moi :
- Regardez voir toute cette salade qui reste, servez-vous voyons, je ne vais pas tout jeter quand même !
Eux :
- C'est quoi comme sauce ? (juste avant de se servir de bonne salade verte...)
- Mais la sauce n'est pas bonne. (c'est celle que j'ai toujours)
- C'est quoi comme sauce ? (juste avant de se servir de bonne salade verte...)
- Mais la sauce n'est pas bonne. (c'est celle que j'ai toujours)
- Tu n'as pas mis de lardons (c'est donc de ma faute)
- Il y a un cheveu dedans, regardez ! (oups... chuuuuut.. pas prévu ça)
- Tu ne pouvais pas mettre un oeuf dur dedans ? (les poules ne suivent plus)
- J'aime pas le pain comme ça, avec ces graines, pis il est brun en plus. Beurk.
Bref.
En conclusion. D'après notre vécu familial, je dirais :
Pour le pain : plus la farine est blanche, plus le pain est mou (pas de bonne croûte craquante surtout !), plus le pain contient du beurre, plus vite il disparaîtra. Donc plus ça coûtera cher. Car il en faudra le double. Le porte-monnaie se videra. Les "poignées d'amour" (moins joli : bouée ou baby speck) seront plus imposantes.
Pour la salade : plus la sauce est merveilleusement onctueuse et crémeuse, plus il y aura d'oeufs, de croûtons, et de lardons (où est donc la couleur verte, je ne la vois pas ?!?), plus vite elle disparaîtra. Donc plus ça coûtera cher. Car il en faudra le double. Le porte-monnaie se videra. Les "poignées d'amour" seront bien plus faciles à empoigner (euh, je ne sais pas par qui mais bon).
Bref.
Heureusement qu'il y a les RAVIOLIS. Les raviolis peuvent unir autour de la table les pires ados ennemis. Redonner du pep à tous les jeunes gars entre 15 & 25 ans.
Les raviolis. En boite bien sûr (vous n'avez quand même pas imaginé que ça puisse être des frais ? Non ? Si ? Hahahahaha). En boite donc. Pleine de bonnes tomates fraîchement cueillies d'Italie, de bonne farine de nos champs bio de Suisse, d'oeufs frais des poules vivant en liberté dans la nature verdoyante, de viande suisse de nos vaches qui mangent la bonne herbe bio de nos alpages. Super sain quoi. Et équilibré. Et absolument pas cher (c'est tout de même un peu louche. Mmmmmh).
Les ra-vio-lis. Ce doux nom sonne mélodieusement aux oreilles de Fiston 1er.
Quand il aperçoit le bon pain sain, brun, plein de graines (auquel je résiste difficilement) dressé sur la table, il dira :
- J'ai pas faim.
Puis deux secondes après, rayonnant, plein d'espoir :
- Mais j'peux m'faire des raviolis ?
Et la réponse de la mère odieuse que je suis sonnera tel une boite de ravioli de 2 kg qui tombe du ciel sur un sol en verre (oui, oui, ça arrive parfois, surprenant, mais... oui) :
- NON
Mère indigne. Méchante. Qui veut pas le bien de son Fiston 1er. Qui lui refuse un repas équilibré.
Mais les raviolis, c'est génial psychiquement parlant. Ca redonne le moral à Fiston 1er à toute heure du jour et de la nuit. Franchement. Mais comme je n'adhère pas toujours, hier matin, à 9h, il s'est imaginé un autre menu équilibré : il rêvait de se faire des röstis aux oeufs et au lard. J'ai répondu qu'on n'avait pas de lard, ça a presque clos l'affaire. Mais il en salivait encore.
Puis il m'a clamé, haut et fort, d'un air grincheux :
- Il ne faut pas t'étonner si je vais me payer des kébabs en ville....
Boooooooouuuuuuhhhh.
J'ai un coup d'mou. Je crois que je vais aller me préparer des raviolis. En boite. C'est l'heure idéale. 9h30. Pt'être qu'à moi aussi ça me fera un bien fou. Qui sait ?
Et si j'invite Fiston 1er à ma table, peut-être qu'il essayera d'être dispo pour dimanche. Héhé.
Je sens déjà que ça va mieux.
Et pis après, pour que je retrouve vraiment ma forme, et pour pas trop changer de sujet, j'vais me revoir pour la Xe fois ce petit court métrage qui me fait à chaque fois beaucoup rire (vous perdrez juste 45 secondes de votre vie pour savoir si vous avez le même humour que moi) PAR ICI.
PS : D'écrire ce post m'a fait tellement de bien, que je crois que mon coup d'mou est en train de s'en aller. Heureusement. Car les raviolis se sont tous barrés ben oui, vous avez bien été sur le lien youtube ? (et j'en suis soulagée).
Le p'tit mot spi :
Pourquoi me décourager, pourquoi me plaindre de ma vie ? Il vaut mieux compter sur Dieu (et non sur les raviolis) ! Oui, je vais encore le remercier, lui, mon Sauveur et mon Dieu.
Psaume 43 : 5 (Parole de Vie)
Réjouissez-vous en tout temps de tout ce que le Seigneur est pour vous. Oui, je le répète, soyez dans la joie.......Ce n’est pas le besoin qui me fait parler ainsi, car j’ai appris en toutes circonstances à être content avec ce que j’ai (ça c'est pour moi !). Je sais vivre dans le dénuement, je sais aussi vivre dans l’abondance. C’est le secret que j’ai appris : m’accommoder à toutes les situations et toutes les circonstances, que je sois rassasié ou que j’aie faim, (ça c'est pour Fiston 2e) que je connaisse l’abondance ou que je sois dans le besoin. Je peux tout, grâce à celui qui me fortifie. (pour le piano dimanche !)
Philippiens 4 : 4- 13 (Bible du Semeur)
C'est qui qui a osé dire que la Bible n'est plus actuelle ???
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