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Piqûre de rappel.

Voilà, l'année scolaire est pratiquement terminée pour tout le monde. Sur Instagram, sur les réseaux sociaux, voilà que fleurissent depuis quelques jours des photos d'ados heureux libérés enfin de l'école obligatoire, de photos de jeunes gens/filles rayonnants d'avoir enfin leur certificat/diplôme en poche. 
Libéréééééés, délivréééééééééés, chantent-ils tous en coeur !
Et c'est aussi la haute saison des mariages... Des mariages en veux-tu en-voilà. Sur les mêmes réseaux sociaux. Tout est souriant et tellement joli. Photos en général partagées par... les mamans, parfois les papas. Fièrement. Joyeusement. Mais partage teinté, oui, teinté fortement parfois, de nostalgie... 
Où sont passés nos petiots ? Mais où sont-ils donc ? C'était hier pourtant... 
Pour moi aussi. J'ai Fiston 1er qui est armé d'un CFC (certificat fédéral de capacité) maintenant. Mais il a trouvé encore un super truc pour me vieillir encore plus rapidement : il s'est fiancé !  A 19 ans 6 mois ! 
Ohhh ohhhhh, pas si viiiiiiiiite !!! Ne me brusque pas, stp !!!
C'est génial, j'en suis heureuse ! Ma future belle-fille est parfaitement choisie. Je l'aime déjà. Le seul hic, et pas des moindres, je risque plus que fortement d'être affublée du terme pas forcément très joli de "belle-mère" dans les toutes prochaines années. Trois modifications à faire je trouve pour enjoliver ce mot : pas de trait d'union, le belle en deuxième position, et transformer le mère en maman, ça donne  "maman belle". 
Ohhhhh, ça c'était quand ils étaient petits qu'ils m'appelaient comme ça... 
mais muter de "maman belle" à "belle-mère", même s'il y a eu 15 ans de transition (en passant par "maman", "mams", puis "ma mère", puis "ma mère est chiante"),  c'est violent quand même. 

Deux semaines auparavant, j'ai eu mon anniversaire. Et franchement ça fait bizarre, à présent mon âge penche dangereusement vers la cinquantaine. Cinquante ans, c'était vieux pour moi, il n'y a pas si longtemps ! 
C'est bizarre, plus j'avance, plus je trouve cet âge jeune ! 
Mais pourtant je n'ai pas changé dans ma tête, j'ai 30 ans, grand maximum. Parfois j'ai l'impression d'être encore une ado, quand ce bouton apparait sur mon visage, quand je dis une ânerie pas réfléchie, quand je fais la "bécasse", quand je pleure pour rien, quand encore et toujours, je refais les mêmes erreurs, quand j'ai de la peine à m'accepter telle que je suis, quand je suis toute intimidée devant quelqu'un (là, j'ai 10 ans en fait). 
Bref, où est passée ma jeunesse ? Où sont passées ces années ? Je suis tellement heureuse que mes petiots grandissent, c'est passionnant de les voir mûrir, de les voir faire des choix, de les voir devenir sages, ou pas... Comme déjà souvent dit : regarder des séries est inutile, en tant que parents d'ados on les vit en vrai. En 4D. 
Nostalgie. 
Le temps passe. Maintenant, il faut que je commence à accepter d'être affublée du terme "belle-mère", puis l'étape suivante sera "grand-mère". Me sens pas mûre. J'ai 30 ans. 
Voilà les réflexions que je me faisais ces derniers jours en voyant toutes les photos partagées de nos Zenfants grandissants : la vie n'est rien, tellement rien du tout. On se croit maître de nos vies, on se croit important. 
Mais le temps avance, inexorablement. 
Puis il y a quelques jours, un drame. Un vrai drame. Un ami proche est décédé de mort accidentelle. Laissant ma chère amie seule avec 3 ados qui nous sont tellement chers eux aussi. 
Mais POURQUOI ? Déjà que la vie est si courte ?  Pourquoi un drame pareil ? Pourquoi Dieu permet-il cela ? Nous sommes dans les larmes depuis. Des litres entiers de larmes. 
Mais on est bizarrement en Paix. On pleure, on est tellement triste. Mais étrangement en Paix.
La mort, -le vide béant qu'elle laisse-, est tellement laide, hideuse et pas... humaine. 
Mais Dieu est là. On le sait, on le sent. 

Nous avons vécu un culte incroyable ce dimanche. Encouragés par ce que notre cher ami, membre très impliqué de notre assemblée évangélique, a dit quelques jours avant sa mort (il était impatient d'aller vers son Dieu !), par le message préparé quelques jours avant l'accident et qui nous parle avec les bons mots et nous console (notre Père dans le Ciel avait tout préparé !), tellement encouragés par les témoignages des uns et des autres sur notre cher ami, par la présence courageuse de la famille au culte ce matin-là (je vous aime !),... Bref, culte fait de partages, de pleurs, de prière et de douce musique,... Et par toutes ces embrassades, nous helvètes un peu froids d'habitude, qui nous serrons tous dans les bras, en larmes, montrant nos sentiments. Du jamais vu ! Nous pleurons tous, jeunes, vieux, plus de différence. Unité. Quel amour. Oui, même dans la souffrance, il peut y avoir quelque chose de beau. Dieu est là. Il nous comble de sa Présence, de son Amour. Il console, Il porte. 
Ce sera dur, très dur pour cette famille... mais nous essayerons de les soutenir au mieux, avec nos maladresses inévitables (pardonnez-nous déjà !), pour un tout petit peu apaiser leur peine. 
Oui, on peut tout perdre. Tout. 
Mais reste l'Amour.

En effet, j'ai l'assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni le présent ni l'avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.     
Romains 8 : 38-39

Soyons reconnaissants pour chaque jour de vie qui nous est donné. C'est cadeau, nous ne le méritons pas, oh non. Mais préparons-nous aussi à quitter cette terre. Mettons-nous en ordre avec Dieu. Demandons-lui pardon, pardon de lui refuser l'accès à notre coeur, de vouloir rester maître de nos vies... Si nous l'acceptons, il nous accueillera. Après. Et notre ami l'avait fait. Quelle consolation de savoir qu'on le reverra. Assurément. Mais, s'il vous plait, que cette mort ne soit pas inutile, j'en suis sûre que ça aurait été le plus cher désir de notre ami,  qu'elle nous fasse réfléchir sur la brièveté et la vanité de nos vies. 
Oui, je prends de l'âge, comme vous tous. 

Mais nos vies s'arrêterons peut-être demain. Soyons prêts ! Qui sait ?

Le p'tit mot spi
Une promesse... la vie éternelle :

Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle. Jean 3 : 16


Une nouvelle vie, une nouvelle espérance, déjà ici, sur cette terre, malgré les difficultés : 
Conformément à sa grande bonté, il nous a fait naître de nouveau à travers la résurrection de Jésus-Christ pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne peut ni se détruire, ni se souiller, ni perdre son éclat. Il vous est réservé dans le ciel, à vous qui êtes gardés par la puissance de Dieu, au moyen de la foi, pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps. 

C'est ce qui fait votre joie, même si maintenant, puisqu'il le faut, vous êtes pour un peu de temps attristés par diverses épreuves. Ainsi, la valeur éprouvée de votre foi – beaucoup plus précieuse que l'or, qui est périssable et que l’on soumet pourtant à l’épreuve du feu – aura pour résultat la louange, la gloire et l'honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra. Vous l'aimez sans l'avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore et vous vous réjouissez d'une joie indescriptible et glorieuse parce que vous obtenez le salut de votre âme pour prix de votre foi. 1 Pierre 1 : 3-9


Nous disparaissons rapidement, mais seule la parole de Dieu subsiste à jamais :  
Toute créature est comme l'herbe, et toute sa gloire comme la fleur des champs. L'herbe sèche et la fleur tombe, mais la parole du Seigneur subsiste éternellement. Cette parole est justement celle qui vous a été annoncée par l'Evangile. 1 Pierre 1 : 24-25

Tu aimerais en savoir plus ? Lis la Bible,  en commençant par les Evangiles, et demande à Dieu de t'ouvrir les yeux sur la réalité de son Amour pour toi !

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