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C'est l'été, sortons les gants !

Je ne comprends RIEN.
Aucune logique.
NIET.
Pas une once.

Mais qu'est-ce que c'est que ça ???
Mes deux petiots. En plein adolescence, dans le pic même,  dirais-je... ne savent PLUS comment s'habiller. PLUS DU TOUT.
Et n'écoutent pas mes conseils.
Au contraire, ils les trouvent nuls*, sans intérêt*, ringards*, arriérés*,... ils ne le disent pas de vive voix. Ils n'oseraient pas voyons. Mais plutôt me le font comprendre par des bruits ou regards qui veulent tout dire. Sauf : je-t'aime-maman-chérie-merci-pour-tes-conseils-avisés-je-vais-vite-me-changer-quel-idiot/e-je-suis- oh la la-que-j'ai-chaud.

Voilà qu'il fait beau depuis plusieurs jours. En plus de faire beau. Il fait chaud. Vraiment chaud. On apprécie. On se sent en vacances chez nous. On sue. Il fait proche de 30 degrés. Du coup, en sentant cet atmosphère du Sud, ces nuits à peine fraîches et ces matins où il est possible de petit-déjeuner dehors, au soleil, au milieu des bruits d'ailes d'abeilles, des chants des oiseaux, en pyjama (je suis bien cachée par les arbres et mon pyjama est tout à fait montrable), bref, du coup, cet atmosphère me fait aller au ralenti, au rythme des vacances, même si je ne les ai pas encore.

Bref, tout ça pour dire. Que c'est l'été. Le vrai. Celui qu'on attend 11 mois par année, cette période tant aimée et appréciée.

Bref, tout ça pour dire, qu'enfin, mes Zados ont ENFIN compris comment se vêtir, mais des mois trop tard : ils mettent des pulls en tricot à longues manches,  avec jaquette par-dessus. Quand on soulève le tout (oui, uhmmm, j'ai dû contrôler si Fiston 2e n'avait pas attrapé des tiques, étant resté en forêt quelques heures. Je ne soulève pas leurs habits sans raison, voyons), le dos est mouillé, détrempé, en sueur, et à ma recommandation de prendre une douche, ils me disent que c'est déjà fait. OK. Comprends pas.

Le voilà, ou dirais-je les voilà dans leurs chambres sous les toits, fenêtres fermées, soleil tapant dessus donc faisant loupe, manches longues, jeans. Tous les deux.

Et voilà que ces dernières semaines-mois, lors des grands froids, ils arboraient fièrement leurs nouveaux t-shirts avec courtes manches (pour lui) ou sans manche (pour elle). Moi bien habillée en longues manches, je leur posais la question s'ils n'avaient à tout hasard pas froid.
A cette question que j'ai déjà posée des milliers millions de froid de fois. Leur réponse n'a jamais changé : - NON, pourquoi ?

Je ne comprends pas. Je comprends rien. HORMONES de l'adolescence qui perturbent leur sensation chaud-froid ? ENVIE DE MONTRER qu'ils sont assez grands pour décider tout seuls ? ENVIE D'ÊTRE DIFFERENTS de leurs géniteurzadorés ? ENVIE DE TITILLER maman ?
Il fait chaud, sortons gants et bonnet, dirait l'ado !
Me voilà donc sur internet à essayer de trouver une réponse. Sous google je mets "adolescence et thermostat". RIEN. "adolescence et sensation chaud-froid". RIEN. "adolescence et habillement". mmmmmhhhh, ça se rapproche. Je vais donc lire quelques articles. Nul. C'est plus porté sur le look. "pourquoi les adolescents ne s'habillent pas en fonction de la météo" (ou s'habillent en fonction de la météo 6 mois trop tard). RIEN concernant ce sujet. Même la toile est en panne.
La seule chose que j'ai pu trouver à peu près digne d'intérêt, c'est :
ClosetSpace est une application Smartphone qui propose des tenues en fonction de la météo de votre ville.
Mais je crains que si je leur propose cela mes Zados risquent de trouver ceci... (voir sous * ci-dessus), vu que ça vient de lamamanquejesuisquilezaimetellementetquileurveutquedubien.

Ce post ne m'a en rien aidé sur ce sujet. En rien. Souvent, ça met de l'ordre dans ma tête d'écrire sur un sujet, mais là, c'est presque pire.
Mais de suite, je vais vite ranger au grenier ces gants-bonnets qui traînent encore (après leur camp de haute montagne avec l'école) avant qu'ils se promènent avec. On sait jamais. La température risque de monter encore.

Le p'tit mot spi
Je comprends rien.
J'ai la foi. Je crois au Dieu-Créateur-Seigneur de ma vie. Je crois à ce Dieu d'amour infini. J'y crois vraiment.
Mais combien souvent je ne comprends pas pourquoi telles personnes doivent passer à travers telles difficultés, maladies, dépressions, qui n'en finissent pas. J'aimerais aider. J'aimerais que ça bouge. Et je ne peux pas.  Je ne comprends rien. Aucune logique humaine. Justement : hu-mai-ne.
MAIS :
Il faut alors se dire que, même si l'on a apparemment aucune prise sur la réalité et aucun moyen concret d'intervenir, il reste toujours la possibilité de continuer à croire, à espérer, à aimer. Croire que Dieu n'abandonne pas cette personne et que la prière pour elle portera des fruits en temps voulu. Espérer tout de la fidélité et de la puissance du Seigneur... même si je ne peux rien faire, du moment que je crois, que j'espère, que j'aime, quelque chose se passe dans l'invisible et les fruits se manifesteront tôt ou tard, au temps de la miséricorde divine. La liberté intérieure, J. Philippe, p. 60
"...sachant que la détresse produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et la victoire dans l’épreuve l'espérance. Or cette espérance ne trompe pas, parce que l'amour de Dieu est déversé dans notre cœur par le Saint-Esprit qui nous a été donné." Galates 5 : 3-5

- Que deviendrais-je,
si je n’avais pas l’assurance de voir la bonté du Seigneur
sur cette terre où nous vivons ?
- Compte patiemment sur le Seigneur ;
ressaisis-toi, reprends courage,
oui, compte patiemment sur le Seigneur.

Oui, parfois je comprends rien. Heureusement, le souci d'habillement que j'ai avec mes Zados n'est en rien grave. Au moins ça. Pour le reste, gardons espoir, comptons sur plus grand, plus sage que nous. Il n'y a que ça.

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