Mais pourquoi ça ? A peine 13 ans ou presque, et il se sent déjà un Homme, avec un grand H. Un vrai aventurier ayant traversé des moments d'intenses difficultés et en partie grâce à moi quand même. Comme vous le verrez ci-dessous. Oui, il a des stigmates de durs combats vécus. Il en est fier, un vrai mec. Même que c'est pas vrai.
Oui, mon fiston a des cicatrices. Un peu partout. Les urgences, il connaît. Plus que ses frère et soeurs il est vrai, mais pas tant que ça non plus. Bon mais... qu'a-t-il subi comme "épreuves" pour en arriver là ?
Mmmmh, parlons de la première. Celle-là, il faut que je l'avoue une fois quand même par écrit. J'espère que vous ne serez pas choqués ! Alors mon fils a environ 3 ans quand... ben, étant assis tous les 3 par terre (donc avec Salomé, 5 ans), je leur raconte une histoire, avec force gestes dans tous les sens (je devais être particulièrement en forme cette fois-là). Mes ongles ne devaient pas être très courts. Pas très longs non plus. Mais suffisamment pour faire, sur la douce joue de peau de bébé intacte de mon futur ado (j'imaginais pas à cette période qu'il y arriverait si vite !), une belle griffure assez profonde ! Je précise tout de suite aux personnes outrées que je n'ai quand même pas dû aller aux urgences pour ça. Mais ça a eu de la peine à cicatriser. Des semaines, des mois et.... des années, puisqu'encore maintenant, on la voit (mais il faut le savoir quand même). Bref, je me souviens de ce matin à la Migros, où la caissière, voyant cette balafre bien rouge digne d'un pirate, a demandé avec intense compassion à mon bout d'chou assis dans le caddie :"Mais dis donc, qu'est-ce que t'as fait à la joue ?" Et lui, de répondre trop clairement à mon goût : " C'est ma maman !". J'ai bafouillé quelque chose, je ne sais pas si elle m'a cru. Mais bon, ils m'acceptent toujours à la Migros (faut dire que j'y dépense beaucoup).
Et de une !
Il devait avoir 5 ans quand, en faisant le "fou" avec un copain, il heurte un radiateur avec sa tête. Directement aux urgences que nous sommes allés. Mais la colle a suffit (mais oui, je ne savais pas que ça existait) !
Je me souviens aussi, comme le copain s'est reproché la blessure de mon fiston, et il n'y était pour rien ! Je sais que sa maman lit mes posts... alors voilà ! J'espère qu'il s'en est remit depuis ?
Et de deux !
Ouh, là. L'histoire du couteau suisse. Celle-là, je ne l'aime pas. Mais alors pas du tout. Rien qu'en y repensant j'en ai la chair de poule. Voilà que vers 7 ans je pense, son rêve était de non seulement avoir un couteau suisse, mais en plus de le manipuler !!! Non, mais ?!! J'ai beau être une mère géniale et pleine de confiance en tout temps (non ?), mais là, franchement, moi je ne le sentais pas. J'ai déjà la trouille de tout ce qui coupe un peu trop. Alors, à force de l'entendre insister, on a décidé avec mon mari qu'on devait d'abord lui apprendre (quelle sagesse n'est-ce pas ?), et qu'il devait l'utiliser seulement en présence d'un adulte, tout tout proche l'adulte...(moi j'aurais même dit que c'est l'adulte qui devait tout faire). Je ne devais donc pas être la formatrice en question, car je déteste ces trucs et ça me stresse. Il devait le ranger à la cuisine, et le demander quand il le voulait (et pas à la mère que je suis, car je lui aurais répondu non de toute façon, hein). Bon, un jour il va chez son grand-père avec son papa, et je ne sais plus comment ça se fait, mais il était avec ce couteau tentant dans sa poche. Puis, assis dans le jardin, il a commencé à le manipuler, à l'ouvrir. Puis l'a fermé.Trop vite. Sur sa main.... ARGGGGGGGGHHHHHHH !
Il n'a pas osé le dire tout de suite, car il a réalisé à ce moment-là qu'il n'avait pas suivi les règles !!! Mais bon, le sang coulant euh... voilà quoi... Son grand-père lui a mit comme à la vieille époque sa main dans une bassine d'eau (!!). Rouge est devenue l'eau (après coup, on m'a raconté que la génération encore en-dessus, aurait fait pipi sur la blessure, donc que dire à part...ouf ?).Ayant reçu un téléphone de ces hommes un peu affolés, j'ai pris mon fils et sa main en main (sans la bassine !!!) et nous avons filés aux urgences. Il a eu plusieurs points, en était quitte pour aller à la piscine un bon bout de temps, et... un tendon n'a tout juste pas été sectionné. Du coup, je peux vous dire que c'est seulement l'année passée, qu'il a recommencé à manipuler un couteau suisse. Et maintenant, j'ai confiance, il a le bon âge. Et l'expérience lui a servi !
Et de trois !
Voilà... d'autres petites cicatrices (qui n'en a pas ?) aux genoux et ailleurs, suite à ses exploits sportifs, à sa glissade sur les pavés autour de la piscine communale (là, en fait, son genou aurait mérité un point ou l'autre, mais on n'est même pas allé aux urgences).
4-5-6-7... lui seule en connaît le nombre, et encore !
Et la dernière, la dernière il y a moins d'un mois. La plus belle. La plus fun. Et qui lui met assurément une énorme touche "virile" pour le restant de ses jours. Il a subi une ablation d'un os, qui ne poussait pas du tout où il devait (franchement, il a osé !), sur le fémur, près du genou. De la grandeur d'un pouce, l'os. Le bistouri du chirurgien a dû couper en deux un tendon pour enlever cet intrus inutile et gênant. Puis, 6 points pour fermer la plaie ! Il a dû passer une nuit à l'hôpital pour ça.
Deux cicatrices : à la main et au genou ! |
Et voilà le résultat, il en est fier !
A l'heure où les dames (et les hommes !) essaient d'effacer les signes du temps par des produits miracles ou de la chirurgie, mon fiston, lui, est tout fier d'être balafré, rayé et abîmé de partout !
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