... et le mercredi ben...les enfants ont congé l'après-midi. Ou presque. Parce que d'abord, il faut faire les devoirs. Vite et bien, pour en être débarrassé, libéré, soulagé. Et ça va pas toujours tout seul. Mais aujourd'hui fut un bon jour.
Bon, d'abord, ce que je n'ai toujours pas compris, c'est que chez moi, plus mes enfants sont grands, moins ils y passent du temps.
Voilà, j'voulais vous l'dire, juste comme ça.
Mais normalement, vers 15h, nous sommes tous li-bé-rés.
Après 2h de boulot pour certain/e et moi.
Nathan, 4e année, a fait ses devoirs en 30 minutes chrono et a filé à sa leçon de guitare... Avant et après il a déjà répondu à 4 demandes via téléphone de "collègues" de sa classe qui avaient oublié différents devoirs ou infos.
Et oui, comme tous les mercredis, le téléphone n'arrête pas de sonner entre 13h et 14h : invitations diverses, demandes concernant les devoirs... rien qui ne me concerne. J'ai décidé, je ne cours plus vers cet engin. C'est jamais pour moi. Puis ça frappe à la porte. Pour les mêmes raisons. Et en avant les photocopies, les prêts divers. C'est parfois enquiquinant dirais-je, d'être tout le temps interrompus durant les devoirs. Mais bon, ça rend bien service, vu que l'école est interdite d'accès... après l'école.
Nathan, lui, avait oublié son voc. Il a pu prendre celui de sa soeur qui a le même. Ouf. Et mon aîné de fils, dans les petites classes oubliait au moins 1 chose chaque jour. Donc perte de 30 minutes chaque fois pour avoir les infos ou le matériel nécessaire. Le top. Zen que j'étais. Moui. Evident.
Ema, 4e année, a finit assez rapidement. Ouf. 1h30. Dans les temps. J'ai pas trop insisté aujourd'hui, car les 2 jours précédents elle a fait 2 bonnes heures chaque jour. Et il faut la et me ménager. Je pourrais encore répéter l'une ou l'autre chose, elle en aurait besoin, mais bon, il n'y a pas que l'école dans la vie, non ? Ça c'est bien passé. Presque dans la bonne humeur. Elle le mérite donc. Kdô. De moi. Pour elle. Pour moi.
Simon, 7e année, est rentré de la "popote" en vélo, avec en équilibre sur la main... gauche (je suppose) une bonne tarte aux pruneaux qui a terminé sa course par terre... pas grave, il est encore très beau (le gâteau) et il a fini ses leçons de guitare (mon fils), et il a filé avec ses potes (le fils sans le gâteau. Yesss). Moi, je me lèche les babines... quand pourrais-je l'attaquer (la tarte bien sûr) ? Et... j'y pense. A-t-il fait ses devoirs, lui ?
Salomé, 9e année, est très vite délivrée de cette charge terrible que sont les devoirs. Hum. Elle est rapide et je ne comprends pas trop comment elle fait. Mais bon, si les notes suivent, c'est ok. Pendant que je dictais des mots de vocabulaire à Ema sur la table de la salle à manger, elle était en train de cuisiner, derrière moi. Un gâteau moelleux au chocolat. Avec sa copine. Ou plutôt elle avait posé son netbook à la cuisine, sur le vitrocéram (!), et lui envoyait des commentaires par skype. Sur l'avancement de son moelleux je suppose. Ou sur la mère extraordinaire qu'elle a. Sûr. Bon, j'ai quand même été soulagée, car d'abord j'ai cru qu'elle était en "vidéo-conférence" avec elle. Ah ! Ces jeunes ! Je me rappelle pas du tout avoir fait ça de mon temps ! Là, elle est partie pour la voir en VRAI. Ça soulage, ça existe encore.
Et voilà, je me retrouve donc seule à la maison car tous ont retrouvé des copains. Ah non, Ema, farfouille encore dans la boite à biscuits... à ce que j'entends. Mais maintenant elle va filer elle aussi.
Et mon job du mercredi après les devoirs ? C'est être là, dispo. Je surveille les allées-venues des uns et des autres, accompagnés ou non. Parfois je nourris et abreuve quelques estomacs vides qui m'appartiennent ou non. J'essaie de mémoriser ce que ma descendance a prévu de faire, dans quel quartier ils sont allés, quand ils ont prévu de rentrer (à 18h au plus tard de toute façon). Une fois seule, je me demande presque, euh... ben... si je sers encore à quelque chose, là, hein ?
Snif ! Moi j'ai froid. Il fait gris. Les fenêtres sont donc fermées. Le feu crépite dans la cheminée, et le silence est pesant. Je me retrouve seule. Isolée. Abandonnée. J'ai un peu le cafard. Mais ça va pas durer.
Mon copain à moi vient vers 17h30. Ouf. Quand même. Moi aussi j'y ai droit.
Ah !? Le copain ? C'est mon mari à moi. Ben oui ;-)
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