Accéder au contenu principal

A new car !

Euh... oui, je me mets à l'anglais (que je n'ai jamais appris)
 pour vous annoncer la venue dans notre famille
 de notre "nouvelle" voiture d'occasion...
Oui. L'autre, nous l'avions depuis 6 ans, presque 7. Nous avions dû changer de véhicule à ce moment-là car bientôt (mais nous ne savions pas vraiment quand), nous devrions aller chercher notre fille en Afrique. Et pour être sûre de pouvoir la ramener depuis l'aéroport, il fallait avoir assez de place. Et ouais. On est logique par chez nous.
Notre voiture arrivait donc gentiment à l'âge de 9 ans, passé 220'000 km. Pour notre famille nous privilégions les voitures d'occase. C'est mieux. Moins dommage. Moins cher à l'achat (mais il y a plus de réparations onéreuses après, oui je sais).
Cela faisait quelques mois qu'on sentait venir la fin de notre Citroën Evasion bleu ciel. Quelques passages au garage. Quelques couacs par-ci par-là. Plus d'essuie-glaces à l'arrière.Quelques bruits bizarres. De la rouille un peu partout. Mais ce qui nous a vraiment décidé, c'est le fait que... nous n'arrivions plus à rouler en-dessous de 170 km/h, même sur les parkings. Mon record, c'est plus de 210 km/h dans une rue de notre p'tite ville. Embêtant. Il faut avoir des réflexes rapides. Vaut mieux.
Euh... j'vous fais un peu marcher (euh, rouler !), mais en fait c'est juste le compteur qui disjonctait,  pas le reste. Mais gênant tout de même. Et cher pour réparer. Et je suis contre l'acharnement thérapeutique.
Peu avant l'apparition de ce dernier souci, mon mari me dit, enthousiaste, qu'une voiture comme nous recherchions, d'occase,  diesel, était à vendre dans notre garage habituel.
Moi j'ai répondu en grande connaisseuse et sûre de moi  : trop de km, beurk une diesel, pas assez chère (!), trop vieille (5 ans). Et la nôtre roule encore. Point.
Mais voilà que 2 jours plus tard je me retrouve à faire des excès de vitesse. Au compteur. Et là, j'écris un SMS à mon homme pour lui dire que peut-être, il faudrait approfondir l'idée de changer de véhicule. Et nous en rediscutons plus tard, et du coup, je suis motivée par l'esprit de persuasion de ma moitié (oui, parfois je change d'avis brusquement).
Et puis,  on aurait DROIT dit (là, j'écris ça pour mes amis vaudois, juste pour leur faire plaisir...) que cette voiture n'était pas vraiment là par "hasard" au bon moment, au bon endroit. En plus, j'y crois pas, au hasard. Juste au hasarD.
Donc, rapidos, le soir même je crois, on va la voir. Le premier contact se passe bien. On se plait. Pas mal. Noir métallisée. En bon état. Vraiment. Elle ne fait pas son âge. Nous discutons avec le garagiste.  Et franchement, à côté de notre voiture actuelle, elle fait trop classe. Bon, moi je dis au garagiste que pour moi, ce qui compte, c'est qu'elle roule. Forcément. Le reste, pas vraiment important. Oh ! Sagesse, quand tu nous tiens ! C'est bô !
Mais ouf !, en ouvrant la porte, choc pour moi  : les sièges en tissus gris bizarre genre velours (beuuuuuuurk !!), bizarre déco à l'avant en faux bois (re-beuuuuurk !).Du coup, franchement... je laisserais DROIT tomber. Même mon mari n'a pas trop aimé le look intérieur de ce carrosse.
Mais ce qui a rééquilibré un peu la balance, c'est que, en découvrant l'intérieur de la voiture, j'imagine déjà mes enfants tout fous par les petits accessoires : comme les vitres qu'on peut ouvrir-fermer électriquement même à l'arrière, la p'tite table rabattable comme dans les avions, les stores pare-soleil qu'ils baisseront à leur gré, ils pourrons même régler eux-mêmes leur ventilation. Moi, je craque plutôt pour  les p'tit miroirs dont la lumière s'allume à leur ouverture, les rangements divers, et la p'tite glaciaire pour mettre deux canettes... de Rivella bleu. Sans parler du p'tit rétro supplémentaire pour observer chaque faits et gestes des passagers arrières, en l'occurence, ma descendance. Et aussi  le chauffage personnalisé devant, mon mari ayant toujours chaud et moi froid. Et mon mari, il trouve génial de pouvoir directement, depuis le volant, régler la musique de la radio ou du CD.
Ce jour-là nous ne pouvons l'essayer.  Mais en rentrant je garde surtout le souvenir de ce tissu velours bizarre et ce faux bois. En plus, on a aucune preuve qu'elle roule. Alors... Bof.
Mon mari va la voir le lendemain avec les garçons, un jour où le soleil brille (oui, ça arrive de temps en temps !)! Mais oh ! Horreur pour Nathan, au soleil, elle a des reflets... ROSES !!! 
Le lundi, nous allons l'essayer. Le velours me choque moins, la voiture roule... Je n'aime par contre pas du tout l'odeur de désinfectant à l'intérieur. Mais à part ça,  plus rien ne m'oppose à cet achat qui a l'air sensé.   Elle est d'une couleur que j'apprécie : noire (et rose). Je réalise que c'est quand même important pour moi que je puisse conduise sans devoir me cacher de honte derrière le volant car la voiture serait d'une couleur sans nom et d'un look euh, sans nom aussi. (j'ai déjà vécu ça, mais comme j'avais mes enfants dans la voiture, je préférais quand même faire le maxxx pour nous garder en vie). Même si elle roule. Voilà ce que j'ai appris sur moi durant ces quelques jours.
Et, nous avons signé le contrat d'achat.
Nous avons dû patienter plus de deux semaines car nous avions besoin de 1 siège supplémentaire au moins pour caser notre famille. 5 sièges, ça suffit pas.
Subitement, quand on y croyait plus, nous avons pu aller chercher notre New Car. Wouah. Dès son arrivée chez nous, elle a été très vite désodorisée par plein de Pchiiiitttt ! à l'essence de lavande acheté cet été en Provence.
Pendant cette période d'attente, j'ai pu réfléchir à la customisation de notre nouvelle voiture. Je l'ai toujours fait. Ma première voiture blanche avait des "taches" roses, puis notre Citroën avait des autocollants enfantins sympas de toutes les couleurs. Je le fais pour plusieurs raisons :
1. pour marquer mon territoire
2. pour la retrouver facilement dans un parking
3. pour que les gens n'oublient pas comme la voiture "aux autocollants" (comme certains appelaient la précédente) peut, parfois, oublier les priorités de droite... euh, plutôt pour me forcer à conduire BIEN.
Alors, voilà, j'ai cherché sur internet, et j'ai trouvé la customisation idéale : 2 lézards. Moui. Là, je les attends avec impatience. Bientôt, je ne me promènerai plus incognito dans ma p'tite ville.
Alors la voilà, notre nouvelle auto-mobile. Maintenant elle sent la lavande.
Et aujourd'hui, elle n'est pas rose.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Quand ton corps te lâche...

Dormir. Ahhh, dormir ! Bien dormir, dormir d'une traite. Faire grasse mat, une matinée de grâce ! Dormir comme un bébé (ceux qui croient que ça veut dire bien dormir n'ont jamais eu de bébé). Cela fait... rêver debout ! Entre celui qui dort peu car il allonge les heures de boulot (on se réveille à 4h, on va bosser à 5h, on revient à la maison 12-13h plus tard... et un p'tit comité le soir pour terminer en beauté !) , l'autre qui se fait réveiller par ses filles (qui ont vomit, qui font des cauchemars, qui ont fait pipi au lit, qui toussent non-stop, ou vite un p'tit passage aux urgences...) , ou celui qui a un nouveau-né (qui dort 30 minutes d'affilée maximum et qu'il faut bercer à chaque fois, pour qu'il se rendorme) ... oui, il y a parfois des périodes compliquées ! Ou quand notre squelette nous fait souffrir (des petites-nanas à porter à passé 50 ans, ça fait grincer les articulations) , quand on sue sans raison (merci les hormones !) , quand le ham

Retour dans le passé et... nos problèmes de riches...

Cet été j'ai eu l'énorme cadeau de retourner deux semaines au Tchad, où nous avons vécu en famille durant 3 années il y a plus de 20 ans... Avec mon Nommamoi, nous étions accompagnés de 6 jeunes de notre région qui avaient envie de découvrir  un autre monde, et ils n'ont pas été déçus : découvertes de projets de la mission où mon Nommamoi est engagé (et avec laquelle on était partis à l'époque  (la MET)  ) , échanges avec des jeunes de leur âge, différentes activités avec eux (sport, chorale...), découverte d'une autre façon de vivre (invitations chez l'habitant pour partager un repas à manger avec les mains, visite de dispensaires, balades vers les puits, "profiter" de la chaleur humide accablante, économiser l'eau de la douche, manger le coq reçu vivant en cadeau, etc.). Ce furent des moments forts, parfois difficiles (vive la turista !), souvent tellement wouahhhh.  Bref, la dernière fois que j'y avais mis les pieds, sur cette autre planè

Ma montre compteuse-de-pas

Je suis fâchée contre elle. Contre ma montre compteuse-de-pas.  L'autre jour, journée off. Sans garde, sans boulot hors de la maison. Je pouvais vaquer à mes occupations comme je l'entendais. J'ai profité à fond de mon chez moi. De faire ce qu'il y avait à faire. J'étais motivée. J'avais de l'énergie. J'étais heureuse de faire quelques nettoyages, rangements, tri, lessive et de jeter un oeil à la fin de ma journée sur les résultats : une maison rangée, propre. Satisfaisant.  Comme chaque soir, je jette un oeil sur ma montre compteuse de pas : en une journée, en restant chez moi, j'ai marché quasi 10 km !!! Incroyable, j'en reviens pas ! Et tout ça, dans la joie, la zénitude et l'allégresse ! Sans plus d'efforts que ça ! Ma montre me félicite. Comme il se doit. Merci ma montre.  Mais en général, ma montre ne réagit pas tellement à mes journées bien remplies. Elle ne me félicite pas lors de ces journées où je décide de faire mes vitres ou q