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Recevoir chez moi... toute une histoire

Evidemment, vous m'imaginez  maîtresse de maison parfaite... toujours souriante, gaie, et surtout... zen en tout temps. Et soulignons-le, qui manie rouleau à pâte, ingrédients en tout genre, spatules, fouets, casseroles et couteaux tranchants avec dextérité.
 Ben... au risque de vous décevoir fortement... c'est NON. C'est pas moi ça.
Bon... oui, en y réfléchissant un peu... je crois que si vous avez déjà lu quelques posts me concernant... vous vous étiez déjà fait à cette idée. Bref ! Je vais donc casser pour de rares personnes cette image merveilleuse que vous vous faites de moi... Alors,  prêts ?

J'ai eu dernièrement une semaine de fou... pour moi. Certaines en supporteraient beaucoup plus. Pour mon mari quand il a beaucoup, il survole tout cela avec... grâce et décontraction, comme déjà dit.  Moi pas.  Le stress me... stresse. Et si il y a une chose qui me met la pression dans ma vie  c'est... de recevoir du monde chez moi. Car cuisiner, ben, c'est pas ce que je fais avec le plus de décontraction, ça ne me repose pas. Ben non.
Et là, j'ai du recevoir 3x du monde chez moi en... 4 jours.
Ne vous y trompez pas, j'aime avoir des amis, passer la journée avec eux, leur remplir à ras bord l'estomac... MAIS AVANT... je vois (et j'imagine même parfois) dans mon ménage tout ce qui pourrait être perturbant  pour des yeux étrangers. Donc j'astique, je décrasse mon appartement, je n'enlève juste pas les araignées. Pas l'temps. En plus j'les vois pas. Mais la poutse, c'est le côté sympa de la chose, pour moi. 
Car auparavant je me serai décarcassée pour trouver autre chose à leur faire à manger que la boite de raviolis infects à simplement retourner dans la casserolle. Trop sympa que je suis. En général, je fais quelque chose que je peux faire avant l'arrivée de nos invités, qui soit simple, bon, et assez rapide, que je sais que je vais réussir, et si possible SEULE... car je dois me con-cen-trer. Vraiment. Et franchement, qui ose mettre ne serait-ce qu'un bout d'orteil dans ma cuisine, se fait.... houspiller. Disons que ma cuisine n'est pas grande, ça n'aide pas. Bref, je m'active, ça gicle, ça fait du bruit, ça casse parfois, ça rate parfois aussi, ça gigote dans tous les sens avec des bruits en tout genres ! Mais pas comme un hamster dans sa roue, car là c'est rapide mais... régulier, mais plutôt comme un oiseau emprisonné dans un carton et paniqué. Oui, c'est à peu près ça.
Puis, je laisse la place à ma moitié, qui lui, s'il y a de la grillade, prépare avec passion la viande qu'il imagine déjà manger (j'en sûre, quand je vois ses yeux et que je l'entends saliver !). S'il y a des assiettes de salade mêlée à préparer, ou un met à placer joliment dans un plat, c'est aussi mon homme qui s'y colle. Moi, j'ai pas la patience ni la main d'artiste pour ce genre de truc.
Après, quand les invités sont là, le bonheur, y a plus qu'à profiter de leur présence ! Ouf ! Ils arrivent dans un havre de paix, où tout mijote gentiment dans les casserolles... et dont les effluves de leur contenu leur donnent l'eau à la bouche ! Enfin... j'espère... on m'a jamais dit le contraire au moins.
Bref ! C'est le calme APRÈS la tempête !

ET UNE CHOSE A RE-SOULIGNER :
J'aime avoir des invités. Beaucoup. Et j'apprécie leur présence. Vraiment. Alors si une fois on vous invite, s'il vous plaît, ne refusez pas, je sais quand même ce que je fais... et en général, entre 2, je prends une pause de 2 semaines pour me "requinquer" et là, je gère mieux !

Commentaires

Allison a dit…
Et bien la tempête de preparatifs... ça je connais! :)
Evi a dit…
Et moi je me demande bientôt comment c'était, tellement rares sont mes invités (j'ai honte). Autrefois lorsque les enfants étaient bébé, entre pampers, allaitement et pleurs j'avais des invités presque tous les week-ends et aujourd'hui je fatigue seulement d'y penser alors que j'aurais des aides sous la main.C'est grave docteur ?

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