Méli-mélo de moi

Nous avons reçu un calendrier... Pas un simple calendrier. Non non. Un calendrier avec les photos de notre descendance.  Bref, pour préciser : Fiston 1er et sa famille sur le mois de mars, Fiston 2e et son amie au mois de janvier, Manana 1ère au mois de... Manana 2e... Petitenana1ère, puis Petitenana2e... enfin, vous avez compris le principe.  Nous avons reçu un calendrier avec les photos de notre descendance. Pour Noël.  Cette fois. C'est la fin des haricots.  Mais merci quand même.  Voilà quelques années que je n'offre plus de calendrier à nos parents respectifs pour 2 raisons : 1.  les enfants ne grandissent plus 2.  plutôt difficile d'obtenir des photos des neveux-nièces, si elles existent... Les petits-enfants de nos parents n'aimaient pas non plus n'importe quelle photo d'eux-mêmes, bref, n'est-ce point. Mais je l'ai fait durant une bonne quinzaine d'années.  Première réaction de ma part en déballant : "Mais j'y crois pas, c'est mo

Faire selon nos dons . Ok ok. J'entends bien.  J'écoute un podcast passionnant  ici (Spotify) tout en transpirant en emballant des cadeaux de Noël... Cette phrase me poursuit. Je suis tout à fait d'accord avec elle. C'est Yannis Gautier, ancien prisonnier lui-même, qui parle de son ministère parmi les prisonniers de par le monde. Non, nous ne sommes pas tous faits pour ça. Il faut avoir un appel. Et bien particulier l'appel. OK. J'entends bien.  Parfois j'aurais envie moi aussi d'aller faire des visites aux prisonniers. Leur apporter un peu de lumière du dehors... et d'En-Haut surtout. Mais voilà. Je ne crois pas que ça soit mon appel.  Mais je glisse. (c'est l'hiver et c'est glacé) Mes pensées glissent sur ce que je suis en train d'essayer de faire au mieux. Emballer les cadeaux que nous offrons à la famille. Marre. Ce n'est pas mon don. Et de loin. Je transpire, je lutte, je m'énerve, je coupe, je scotche, c'est moche.

Je crois que j'arrive gentiment à la fin d'un chapitre.  Ou d'une saison.  Je n'ai plus de soucis de chaussettes. Ou si peu.  Elles sont parties.  Avec eux. Avec mes Zenfants. Ben oui. En 6 mois, 2 sont allés faire leur vie ailleurs.  Il nous reste que Manana 2e à la maison.  Je ne peux pas dire que les chaussettes me manquent. Mais leurs propriétaires oui.  Je ne peux pas dire que leurs propriétaires me manquent tout le temps. Mais parfois, j'ai un vague à l'âme soudain qui me submerge.  Devant ma maison qui s'est vidée. Devant cette porte d'entrée qui s'ouvre moins souvent.  Devant ces chambres qui, à la place du désordre, sont d'un ordre si incroyable qui ne bouge pas, que ça m'angoisse. Presque.  Tel le bistouri qui démange le chirurgien en manque d'opération, mon aspirateur trépigne devant ses chambres où la poussière ne se dépose plus. Maintenant qu'il n'aurait pas à slalomer entre les chaussettes, maintenant que je pourrais