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Trop

Trop. Trop. Beaucoup trop.
Trop de stress. Trop de cadeaux. Trop d'emballage. Trop à préparer. Trop de monde. Trop à penser. Trop à dépenser. Trop de nuit. Trop de fatigue. Trop de calories. Trop de détresse. Trop de mauvaises nouvelles. Trop de grisaille.
Trop. Trop. Beaucoup trop.
Oui. C'est bientôt Noël

Vivement que ça soit derrière (!?!?).

Noël. Fête de la paix. Fête de la joie. Fête des lumières. Fête de l'amour et du partage. 
Où es-tu ? 
Est-ce qu'il ne reste plus que ton nom ?

Dans ce fatras de trop, il faut bien creuser pour te trouver. Il faut faire de la place dans notre emploi du temps pour goûter un peu de ta saveur.  Il faut se concentrer pour se souvenir du pourquoi de ton existence.  Il faut économiser de notre énergie, de notre argent, de notre temps pour en offrir à l'autre, à celui qui a de vrais besoins.

Oui. Que nous puissions illuminer un peu l'obscurité de ceux qui y sont, telles les multiples décorations lumineuses qui éclairent les nuits si/trop longues de cette époque de l'année (et qui devraient aussi nous rappeler que Jésus est la véritable Lumière de nos vies).

Si on prenait le temps de penser à ce qui a eu lieu véritablement il y a 2000 ans. 
Ce Fils de Dieu, Dieu lui-même, qui est né au plus bas, dans une étable. Pour nous rejoindre. 

Voyez plutôt :

Telle cette période de l'Avent pour nous, cet accouchement a été vécu dans le stress. Le GROS stress. Déjà, les parents n'étaient pas dans leur coin de pays. Ils voyageaient depuis quelques temps, "en âne" et/ou "à pieds". Top. Les contractions arrivent. Elles ne s'arrêtent plus.  Plus de place nulle part pour accoucher de son premier enfant (vous imaginez, les filles ?), un âne à défaut d'ambulance (ARGGGH) et aucun endroit digne de ce nom et paisible en vue (ni de blouse blanche). Juste son homme qui n'y connait pas grand chose à la chose (Il était charpentier, je pense que ça n'aidait pas vraiment).

Oui. Trop de stress. Trop de fatigue. Trop d'angoisse. Trop de douleur. Trop de détresse.
Trop trop beaucoup trop.

Du coup. Notre stress perso de l'Avent du 21e siècle passe "droit" au second plan. N'est-ce point ? Bref.

Et, enfin, quelqu'un propose un endroit. Là même où s'abritent les animaux. Y a même une mangeoire pour coucher le Roi des Rois. Pas le choix. On prend. 
Bébé arrive. Il est là.

Jésus est né. Noël. Joie. Paix. Amour.
Cadeaux. Adoration. Partage. 
Arrêt sur image. 

Oui. Que nous aussi puissions apprécier le jour de Son anniversaire.
Un arrêt au milieu de nos folles journées.
Dans la joie. La paix. Le partage. 
L'adoration de ce Roi des Rois né sur cette terre.
Pour venir y mourir. 
Pour toi. Pour moi.
Parce qu'Il nous aime trop.

Joyeux Noël !

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