Accéder au contenu principal

Paris. En pratique.

Nous sommes de retour. A l'heure. Crevées. Abîmées des orteils aux cuisses, mais entières. 

Et fières. Yehhhh.
- On ne s'est pas perdues dans les dédales souterrains du métro, tels une fourmilière, comme l'a surnommé ma fille.
- On n'a pas loupé notre TGV de retour
- On nous a souvent demandé le chemin, en pleine ville. (Bon, on n'a pas pu les renseigner, mais ça veut dire qu'on avait pas l'air de... touristes !!!)
- On a appris plein plein de choses sur Paris, son histoire, lors de la visite guidée à vélo. C'était trop trop bien (www.parisvelosympa.com) !
- On a pu se débrouiller avec la langue (oui, bon, c'est vrai, c'est francophone aussi)
- On a presque rien acheté (incroyable mais vrai, on a quasi rien ramené à part des chaussettes pour Manana 1ère et des gants pour moi !)

On a bien rigolé :
- Au spectacle Cher Trésor avec Gérard Jugnot
- Lorsqu'un petit Ken (comme l'a surnommé ma fille) d'une quarantaine d'année, dans le métro, se repeignant dans vitre, à tout à coup fait quelques pas rapides de danse juste à mes pieds, surpris qu'il a été d'un mouvement brusque... Comme il l'a si bien dit en rigolant après coup : "J'ai failli atterrir sur vos genoux !".
- Lorsqu'au premier étage des Galeries Lafayette, on s'est retrouvée d'un coup au Japon... A part les articles, bien de notre coin de pays, TOUS les humains étaient asiatiques (vendeuses et acheteurs), fou.

On a été touchées :
- Par les quémandeurs d'argent
- Par la petite mendiante toute voilée de noire, de 13-14 ans, là, dans l'métro
- Par les personnes qui n'ont plus qu'à griller du maïs sur un caddie pour gagner leur vie !
- Bref, par la misère qu'il y a, dans cette ville Lumière

On a été impressionnées :
- Par la richesse historique, par le nombre des bâtiments plein d'histoire...
- De rencontrer un de mes groupes préférés vu dans l'émission de X-Factor, à Montmartre, qui jouait... on a échangé 2-3 mots, on leur a acheté un CD (les Presteej). Super sympa.
- Par le fait que les comédiens qui jouaient dans la pièce, nous les connaissions quasi tous (mais pas l'inverse, malheureusement ☺), les ayant vu jouer dans des films.
- Comme on est proche de Paris : 3h de TGV depuis Bâle, c'est rien du tout.

On n'a pas aimé :
- Les courants d'air dans le métro
- Puis la chaleur dans l'métro
- Nos habits imprégnés par l'odeur du métro
- Le quartier pas très rassurant du marché aux Puces de St-Ouen, nous y sommes arrivées trop vite, juste à l'ouverture, nous y étions aussi les seules européennes, ou presque.
- Le musée Grevin. Cher. Pour ce que c'est.
- Mes cloques aux orteils... aïe aïe aïe
- La crypte du Sacré-Coeur. Angoissant.
- Le bruit incessant

On a super aimé :
- La rue Montorgueil et ses cafés
- Le quartier de Montmartre et monter dans la coupole du Sacré-Coeur
- Se retrouver comme ça, par hasard, sur les Champs-Elysées
- Mes deux applis mentionnées dans le poste précédent. Indispensables.
- Le Marais
- Le Louvre et la Joconde (et les japonais)
- La crypte du Panthéon
- La FNAC, comme d'hab.
- Le calme du foyer tout simple où on a logé
- Le quartier juif et ses écritures en hébreux
- L'ambiance super sympa de notre balade guidée à vélo dans Paris... TOP !
- Les paninis, les paninis, et les paninis.
- Et vivre ça ensemble, mère et fille. Vivre ça bien. Cadeau.
-.....

C'était quasi parfait. Comme peut l'être parfois la vie. Mais une fois, énervée un peu contre ma fille qui rangeait toujours trop bien à mon goût son billet de métro au lieu de le mettre dans sa poche comme moi (oui, il m'arrive de m'énerver pour quasi rien. C'est bizarre. D'autant plus que je m'énerve en général parce que mes enfants ne rangent PAS ASSEZ bien... ?!!), on a pris le métro dans le mauvais sens. Une fois. Une seule. Et on a vite corrigé ça. Comme des pros.
Merci Seigneur pour ces bons moments !


PS : et ceux qui sont restés à la maison ? Ils se sont débrouillés comme des pros eux aussi !!! Par contre, ils n'ont pas mangé QUE des paninis. Eux. Et mon mari est fier. Il a fait la lessive. Comme un pro. Comme quoi. On pourra continuer parfois d'échanger les rôles !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Retour dans le passé et... nos problèmes de riches...

Cet été j'ai eu l'énorme cadeau de retourner deux semaines au Tchad, où nous avons vécu en famille durant 3 années il y a plus de 20 ans... Avec mon Nommamoi, nous étions accompagnés de 6 jeunes de notre région qui avaient envie de découvrir  un autre monde, et ils n'ont pas été déçus : découvertes de projets de la mission où mon Nommamoi est engagé (et avec laquelle on était partis à l'époque  (la MET)  ) , échanges avec des jeunes de leur âge, différentes activités avec eux (sport, chorale...), découverte d'une autre façon de vivre (invitations chez l'habitant pour partager un repas à manger avec les mains, visite de dispensaires, balades vers les puits, "profiter" de la chaleur humide accablante, économiser l'eau de la douche, manger le coq reçu vivant en cadeau, etc.). Ce furent des moments forts, parfois difficiles (vive la turista !), souvent tellement wouahhhh.  Bref, la dernière fois que j'y avais mis les pieds, sur cette autre planè

Quand ton corps te lâche...

Dormir. Ahhh, dormir ! Bien dormir, dormir d'une traite. Faire grasse mat, une matinée de grâce ! Dormir comme un bébé (ceux qui croient que ça veut dire bien dormir n'ont jamais eu de bébé). Cela fait... rêver debout ! Entre celui qui dort peu car il allonge les heures de boulot (on se réveille à 4h, on va bosser à 5h, on revient à la maison 12-13h plus tard... et un p'tit comité le soir pour terminer en beauté !) , l'autre qui se fait réveiller par ses filles (qui ont vomit, qui font des cauchemars, qui ont fait pipi au lit, qui toussent non-stop, ou vite un p'tit passage aux urgences...) , ou celui qui a un nouveau-né (qui dort 30 minutes d'affilée maximum et qu'il faut bercer à chaque fois, pour qu'il se rendorme) ... oui, il y a parfois des périodes compliquées ! Ou quand notre squelette nous fait souffrir (des petites-nanas à porter à passé 50 ans, ça fait grincer les articulations) , quand on sue sans raison (merci les hormones !) , quand le ham

Ma montre compteuse-de-pas

Je suis fâchée contre elle. Contre ma montre compteuse-de-pas.  L'autre jour, journée off. Sans garde, sans boulot hors de la maison. Je pouvais vaquer à mes occupations comme je l'entendais. J'ai profité à fond de mon chez moi. De faire ce qu'il y avait à faire. J'étais motivée. J'avais de l'énergie. J'étais heureuse de faire quelques nettoyages, rangements, tri, lessive et de jeter un oeil à la fin de ma journée sur les résultats : une maison rangée, propre. Satisfaisant.  Comme chaque soir, je jette un oeil sur ma montre compteuse de pas : en une journée, en restant chez moi, j'ai marché quasi 10 km !!! Incroyable, j'en reviens pas ! Et tout ça, dans la joie, la zénitude et l'allégresse ! Sans plus d'efforts que ça ! Ma montre me félicite. Comme il se doit. Merci ma montre.  Mais en général, ma montre ne réagit pas tellement à mes journées bien remplies. Elle ne me félicite pas lors de ces journées où je décide de faire mes vitres ou q