On est fin mars et c'est presque l'été, ici, en Suisse. Grand ciel bleu depuis plus d'une semaine, les fleurs s'ouvrent un peu partout dans mon jardin, les boutons des arbres grossissent et certains commencent à s'ouvrir. Il fait 20 degrés. J'ai déjà sorti des chaises longues, on a même déjà mangé dehors, on rêve d'été, les vacances sont même réservées à présent. Les oiseaux chantent du matin au soir. Même l'heure s'est mise à l'été.
Cela fait un bien fou, encore plus que d'habitude, avec notre monde complètement tourneboulé et incertain. La nature s'éveille et est joyeuse, elle. Inconsciente des troubles au près ou au loin. Cela met du baume à mon coeur, mes pensées sont plus gaies. Oui, la beauté est encore de ce monde. Quand même.
Mais quand on regarde les prévisions météo... on rigole moins ! L'hiver n'a pas dit son dernier mot : Lundi : soleil resplendissant 20 degrés, Vendredi : entre -1 et 3 degrés, neige ! Yehhh.
C'est la Suisse. On aurait tendance à se plaindre au premier abord (les humains que nous sommes sont plutôt doués pour ça), puis on se rappelle où on vit. Ce pays où nous sommes gâtés-pourris. Ce pays en paix. Ce pays où même s'il neige on a chaud dans nos foyers.
Et grâce à la météo, on peut se préparer psychologiquement à la chose. Se dire que ranger les vestes d'hiver attendra quelques semaines. Se dire que nos fenêtres baveuses et/ou pleine de sable du Sahara et/ou de traces de pattes de chats attendront pour subir un coup de torchon aggressif. Se dire que ce sera l'occasion encore de voir un bon film ou de lire un bon livre au coin du feu, avec nos grosses chaussettes, notre tisane préférée, après une bonne fondue au fromage. Miam.
Matthieu 6 : 30-31 |
Apprendre à vivre au jour le jour. A se réjouir des petites et belles choses, des moments vécus. Dans la confiance. Tout un programme. Tout un apprentissage qui dure la vie entière. Et je crois savoir que ce n'est pas que moi qui ai de la peine à vivre au jour le jour, qui m'inquiète pour le lendemain, qui se dit "Et si... ?" :
- Et si il/elle fait un accident sur la route ? (Fiston 2e rentre du boulot au milieu de la nuit...)
- Et si c'est un cancer ? (J'avais une boule dans la gorge...)
- Et si la guerre arrive jusque chez nous ? (...)
- Et si je n'ai pas assez pour vivre à la retraite ?
- Et si il/elle tourne mal ?
- Et si.... (rajouter ce que vous vous dites ces jours...)
J'ignore tout de mon chemin,
Je ne puis voir de loin,
Mais Jésus est devant moi,
Il me dit : "Viens ! Suis-moi !"
J'ignore tout de l'avenir,
De ses joies, de ses peines,
Mais Jésus peut me secourir,
Sa présence est certaine.
Je sais qu'il tient l'avenir,
Il me tient par la main,
Que peut-il m'advenir
Quand demain lui appartient ?
Je ferai face aux soucis,
Aux problèmes, aux ennuis,
Je crois que mon Dieu est puissant
Pour garder son enfant.
J'ignore pour combien de temps
Je vivrai ici-bas !
Qu'importe, je sais qu'en tout temps
Jésus me gardera.
Je sais qu'il tient l'avenir,
Il me tient par la main,
Et que peut-il m'advenir
Quand demain lui appartient ?
Alfred B. Smith, Eugene Clarck
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